EXCLUSIF ! Témoignage de Pierre Piccinin après ses 6 jours de détention en Syrie

Pierre Piccinin est un universitaire belge qui s’est intéressé de près au Printemps Arabe. Ses travaux lui avait notamment valu d’être “remercié” Cercle des Chercheurs sur le Moyen-Orient, ainsi qu’il l’avait expliqué lors d’une longue interview parue dans la Nouvelle République en Algérie. A l’époque, ni le Canard Enchaîné, ni Médiapart, n’avaient jugé bon d’ébruiter cette affaire. Homme de terrain, celui-ci base ses analyses et conclusions sur ses observations.

L’avis de Pierre Piccinin sera-t-il plus écouté cette fois-ci ? Il n’en fait aucun doute. Car auparavant défenseur du principe westphalien du respect de la souveraineté des peuples, Pierre Piccinin appelle aujourd’hui à une intervention “humanitaire” en Syrie.

Ce revirement, est déjà ressentit comme une trahison par ceux qui avaient trouvé en lui un soutien, ou encore comme un retour à la raison pour d’autres, qui, cela est certain, ne manqueront pas d’essayer de le récupérer. Pierre Piccinin nous a donc expliqué son choix, et a retracé les événements et éléments qui ont participé à modifier son jugement.

Site internet de Pierre Piccinin : http://www.pierrepiccinin.eu/

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60 commentaires

  1. bachi bouzouk dit :

    En tant que militant solidariste, je me suis récemment intéressé précisément aux affaires Libyennes, Syriennes, Libanaises. Elles s’inscrivent indéniablement dans le contexte d’une guerre globale entre deux blocs grossièrement définis par l’atlantisme occidental et le continentalisme des « non-alignés » et des BRICS. Sans pour autant tomber dans le manichéisme, j’ai pris très nettement parti en faveur de Bachar al-Asad et du défunt Mouhammar Khaddafi. Après avoir écouté attentivement l’interview de Pierre Piscinin et son « spectaculaire changement d’opinion », je me suis efforcé de le critiquer aussi justement qu’il m’est possible.
    Voici mon humble avis.

    Je ne prétend pas avoir plus d’expérience que P. Je ne suis pas allé en Syrie (pas encore, il est possible que je m’y rende cet été). Je ne connais pas la région aussi bien que lui. Je n’ai pas été enfermé dans une geôle (syrienne, du moins), ni « torturé ». Quand bien même, je peux imaginer le traumatisme enduré par P. Une telle expérience induisant dans 95% des cas un choc post-traumatique, important (il est prouvé qu’un simple arrachage de sac ou qu’un accident routier évité de justesse entraîne un tel choc, à une moindre échelle). Bref, même si P. tient un propos cohérent et réfléchi, n’écartons pas le poids d’une telle expérience dans sa récente prise de position.

    Je ne juge pas P., mais je m’interroge. Il semble avoir découvert que le régime syrien « utilise la terreur ». Scoop ? Comment se fait il que moi, 24 ans, inexpérimenté, farouche défenseur du régime, ait accepté dés le début la très logique existence des « sévices » et des « violations des droits de l’homme » que P. a observé durant son séjour en prison ? Considérant la situation catastrophique règnent dans les prisons françaises, pouvait on espérer mieux d’un régime à tradition autoritaire, dans un pays en guerre civile, et qui plus est ne possède aucune tradition des « droits de l’homme » dans son histoire ? (« droits de l’homme » que moi-même je considère comme une effroyable hypocrisie). Le monde arabe n’a pas la même conception que nous du crime et du châtiment. Cela n’est pas limité au régime Syrien. Je suis sur que les prisons saoudiennes n’ont rien à lui envier, pas plus que Guantanamo ou la Libye récemment « libérée ».

    Bref, si j’étais un journaliste partant dans un pays en guerre civile, il me semblerait évident que, quel que soit le régime en place et quel que soit sa légitimité, ses taules soient engorgées et qu’on y pratique la torture assez couramment. Cela ne me semble pas choquant, mais logique. Ainsi, je ne suis pas heurté le moins du monde par la nature de la répression : un gouvernement tentant de stabiliser un pays composé d’une douzaine de communautés différentes, face à une rébellion organisée et soutenue par des puissances étrangères, dans une guerre de la subversion et de l’information, ne peut agir autrement, et encore moins lorsque ce gouvernement est parcouru de dissensions internes (corruption, concurrence des structures, etc) qui rendent chaotique la prise de décision et minent la communication interne. D’où peut être la « boulette » d’un service de renseignement particulier à un moment précis, que n’aurait pas commis un autre, etc…

    De plus, rajoutons que d’un point de vue strictement personnel, aucune conclusion générale ne peut être tiré d’une expérience isolée. Par exemple, pour établir un parallèle avec une thématique sociale actuelle, ce n’est pas en étant agressé par des immigrés que l’on doit en conclure que l’immigration massive est une erreur, mais plutôt par une analyse socio-économique sur le long terme. En tant que nationaliste convaincu, je méprise un peu les gens qui avant croyaient le politiquement correct et ont changé d’avis à ce sujet simplement parce qu’ils s’étaient fait ratonner par une barquette de racailles. De la même manière, je serai extrêmement prudent quand au témoignage de P., car ayant vécu un tel traumatisme (arrestation, emprisonnement et interrogatoire par les services de renseignement), il est certain que celui-ci influe en partie son jugement.
    Justement, je relèverai par la suite certaines contradictions ou points discutables dans ce récit :
    Commençons par les moins significatifs.

    -P. parle de la situation Libyenne qui a « dégénérée ». hors, le pire, c’est qu’elle n’a pas « dégénérée » au sens ou il l’entend. Sans intervention de l’OTAN, la sédition Libyenne aurait été écrasée très rapidement. Il n’y a pas eu au départ de massacres de masse. Quand à la bataille de Tripoli, nous avons vu que jusqu’au dernier moment, le « Guide » avait interdit à ses soldats de riposter, espérant toujours négocier avec l’OTAN. Le bombardement de Tripoli s’est fait à l’encontre de la résistance spontanée de sa population, après trahison (rémunerée) du général commandant la garnison. Bref, si dégénérescence de la situation il y avait, ce fut uniquement à cause de l’intervention. Pas de la « brutalité » de Khadafi.

    -P. insiste sur ses relations avec les autres prisonniers, dépeints comme sympathiques. Ce n’est pas une découverte. L’enfermement crée des liens, a fortiori de manière exacerbée plus la situation est grave. Il m’est arrivé, lors d’une garde à vue de 12 heures, de lier une amitié passagère avec un vulgaire trafiquant de lunettes. Je n’ose imaginer le même cas dans un cul de basse-fosse à l’étranger, au milieu d’une guerre et entre deux interrogatoires. Se méfier du Pathos. Que les camarades de cellule de P. soient sympathiques n’est en aucun cas révélateur de quoi que ce soit. S’il avait été emprisonné par l’ASL, il aurait trouvé de bons compagnons de cellule dans le camp adverse !

    -P. insiste sur le caractère multiconfessionnel des insurgés. « On y trouve même des alaouites ». Mais il reconnaît juste avant que les éléments extrémistes constituent tout de même le noyau central. Nous savons d’expérience que ce ne sont pas les modérés qui gagnent les révolutions, et surtout pas eux qui ensuite font la loi. Les minorités fanatiques sont les plus décisives. Ainsi, il y a fort à parier que si l’ASL prenait le pouvoir, l’entente religieuse exceptionnelle qui règne en Syrie éclaterait rapidement et alimenterait d’interminables guerres religieuses (à la place du conflit tribal qui sévit en Libye). Car il serait naïf de croire que dans une période de troubles qui suivrait la chute éventuelle du gouvernement d’Al Asad, les modérés puissent s’imposer devant les salafistes qui ont une longueur d’avance et sont alimentés et soutenus activement par les autorités religieuses des pays du Golfe.

    -P. s’emmêle les pédales lorsque, à la question « Comment faire en sorte pour qu’en cas d’intervention, les syriens restent maîtres de leur destin ? », il répond brutalement qu’il ne faut pas tomber dans les thèses « complotistes » !!! Devançant ainsi toute insinuation de l’interviewer, il semble déballer de manière précipitée (paniquée ?) une position simpliste que lui-même dénonçait il y a quelques mois. C’est sans doute à mon avis le passage le plus troublant de l’interview, à l’écoute. Il est clair que le risque d’une récupération étrangère du conflit n’a rien à voir de prés ou de loin avec un quelconque milieu complotistes, çà n’est pas la question et c’est surprenant d’entendre P. répondre à côté de la plaque alors qu’il est resté majoritairement objectif jusque là…

    ….alors que précédemment, lui-même affirmait que ce n’était un secret pour personne que « l’armée française forme les insurgés à la Guerilla urbaine et assure leur logistique ». Nous avons tous vu les photos de lance-missiles antichars MILAN pris aux insurgés. Un tel matériel coûte très cher, et est fabriqué en quantité limitée et tracée (contrairement au matériel du pacte de Varsovie par exemple).
    Alors pourquoi l’investir dans une région ou « personne n’a d’intérêts économiques ou géopolitiques », à en croire P. ?

    Premièrement, cette affirmation est fausse : Les intérêts en jeu en Syrie sont énormes.
    -Le port de Tartous est la seule base militaire Russe sur la Méditerranée, ce qui représente un enjeu de taille à l’heure de la guerre excentrée à l’américaine, menée par des flottes aéronavales.
    -La Syrie et le Liban forment un obstacle décisif à toute attaque vers l’Iran, et à la création d’un axe de coopération militaire avec la Turquie.
    -Sans la Syrie, le Hezbollah sera cerné.
    -La Syrie constitue avec le Liban, le dernier Etat non-aligné du monde arabe (on peut citer l’Algérie, mais celle-ci se situe hors de la zone des opérations militaires éventuelles et de l’encerclement du « inland » russe).
    Bref, voici quelques raisons géostratégiques non négligeables.
    Economiquement, on peut aussi retenir que la Syrie, même si elle ne possède pas de pétrole, est un carrefour de circulation du Gaz Naturel, car tous les gazoducs de la région se croisent à cet endroit.
    Les guerres du gaz n’étant pas une nouveauté (Kosovo, Georgie), on ne saurait écarter cette donnée vitale.

    Deuxièmement, ce n’est pas tomber dans le « complotisme » que d’imaginer un insurrection ayant un foyer « spontané » fortement récupéré par les puissances étrangères diverses. A aucun moment, nous, défenseurs de Bachar al Asad, n’avons exclu qu’une partie des rebelles étaient des militants « sincères » et « anti régimes ». Seulement, comme P. l’a affirmé lui-même en parlant de noyaux salafistes ou d’intervention française, la subversion est largement détournée. La encore, P. ne m’apprend rien, même s’il semble découvrir quelque chose.
    Nous avons tous vu ces innombrables vidéos de propagande ratées de l’ASL (mort se réveillant, acteurs prenant position, décompte avant tournage, etc).
    Nous avons de surcroît lu les témoignages des gens qui sont piégés en zone rebelle (ou l’Etat d’urgence favorise tous les banditismes, tous les fanatismes, décuple la corruption par 10, alors qu’on la reproche au régime, etc).

    Enfin, P. nous parle du soutien tarissant des syriens envers le régime. Pourtant, là aussi, c’est tout à fait prévisible. La guerre se fait longue. Les gens ne vont pas passer leur vie à faire des manifestations de masse. On peut l’observer dans toutes les guerres, après l’euphorie des premiers mois, la lassitude s’installe, avec parfois la tentation de rejeter la faute sur les autorités en place. On est loin d’un rejet ouvert et fondé du régime, plutôt d’un « effet de guerre » que tout historien trouvera classique. Rappelons de plus que l’opinion d’un peuple est changeante et versatile ; nous l’avons vu avec la Libye ou encore la « libération » de l’Irak… Bref, rien de déterminant de ce côté-là.

    Pour moi, l’élément le plus déterminant est l’appel de P. en faveur d’une « intervention humanitaire » en faveur de l’ASL.
    P. nous a dit lui-même que la Syrie est un pays « très bien armé », que ses forces militaires sont bien supérieures à celles de la Libye du temps de Khadafi, et que Bachar al Asad n’a même pas encore déployé ses blindés ou ses hélicos.
    Ainsi, il est inévitable qu’une quelconque « intervention humanitaire » soit bien plus sanglante, meurtrière, destructive et coûteuse qu’en Libye !!!
    L’absurdité du concept « d’intervention humanitaire » n’est plus à démontrer, surtout après la Kosovo, la Côte d’Ivoire, l’Irak, la Libye, etc… Mais qu’un homme experimenté et lucide comme P. préconise bêtement dans cette non-solution reste étrange. Surtout lorsqu’il reconnaît lui-même le caractère « néocolonial » de la guerre en Libye juste avant.
    Il sait très bien qu’une intervention militaire ne peut en aucun cas être gratuite, qu’elle coutera dans le meilleur des cas, des milliards d’euros, qu’elle fera au mieux des milliers de victimes (voir des centaines de milliers !) et tout cela pour quoi ?

    Pour remplacer un régime affaibli certes par la corruption (mais n’étant pas le pire dans cette région), autoritaire, certes (mais est-ce un luxe dans la position de Bachar al Asad, entouré d’ennemis, confronté à une sédition servant les intérêts des puissances mondialistes et soutenue activement par leurs capitaux ?).
    Pour détruire un exemple exceptionnel de prospérité, ou cohabitent miraculeusement orthodoxes, chiites, sunnites ?
    Pour multiplier le nombre des morts par 10 et la dette du pays intervenant par 20 ?
    Pour donner la pouvoir aux opposants, au détriment des centaines de milliers de Syriens soutenant al-Assad qui, à leur tour, seront contraints de former une sédition ?
    Sachant pertinemment que les représailles qui suivront seront féroces et déboucherons automatiquement sur des troubles religieux et un déclin de l’économie du pays ?
    Sachant que durant « l’intervention humanitaire », de nombreuses infrastructures seront détruites et des milliards de dollars de dégâts seront commis ?
    Sachant que « rien n’est gratuit » et que la Syrie y perdrait presque automatiquement toute indépendance ?

    P. perd tout sérieux quand à cette proposition !!! Je ne remet pas en cause sont séjour en taule. Mais force est de constater qu’il aurait pu être emprisonné et maltraité par les rebelles. On ne se balade pas dans un pays en guerre civile, qui plus est lorsqu’on est le ressortissant d’un Etat impliqué dans la sédition, surtout avec des photos compromettantes sur une clé USB, en s’attendant au risque zéro… Surtout avec des services de renseignements qui ont toutes les raisons d’êtres paranos vis-à-vis des français (puisque ayant déjà capturés des membres du COS). Le comble est atteint lorsque P. nous parle du « boulot formidable » de l’ambassade Belge. Naïveté ? Un journaliste phare de la remise en cause de la version officielle, torturé par le régime qu’il défendait, ce n’est pas une occasion à négliger, en aucun cas. Bref…

    Quelques suppositions, en restant dans le domaine du probable :
    P. est un humaniste, et un journaliste neutre, formé à l’école de l’impartialité. Les histoires de guerre mondiale larvée entre mondialistes et continentalistes ne l’intéressent pas. Lui, il fait son boulot. Déjà, ses premières prises de position l’ont foutues dans la merde, alors qu’il n’a aucune raison idéologique (mise à part l’honnêteté) de les défendre. Il se balade dans un pays en guerre, dans les conditions cités plus haut. Se fait capturer par des barbouzes à la main lourde, et subit une réalité qui me parait à moi, péquin sans expérience, logique et secondaire, à savoir la conception toute relative du « respect des droits humains » dans les pays non occidentaux. Bref, P. vit un traumatisme important, et réussit à s’en extraire grâce à la main tendue de ses compagnons de cellule, qui ne sont pas tous des salafistes fanatiques mais plutôt des êtres humains (a-t-on prétendu le contraire ?). De surcroît, l’ambassade de son pays d’origine arrive à point nommé et déploie des efforts pour le tirer d’affaire. Je ne trouve du coup pas du tout surprenante sa prise de position.

    Moi qui croyait me trouver ébranlé dans mes convictions, je n’en sort que plus convaincu qu’il nous faut, nous, nationalistes, solidaristes et non-alignés du monde entier, continuer de soutenir activement le président Bachar al Asad face à la guerre d’usure menée contre lui par un conglomérat de puissances occidentales. Le théâtre de la troisième guerre mondiale qui se joue actuellement, c’est le proche-orient. Les enjeux y sont si vastes (temporellement et géographiquement), qu’aucune considération humanitaire ne saurait y prévaloir, qui plus est lorsqu’elle est aussi banale et prévisible que la mésaventure de P. Nous sommes très loin d’une seconde shoah. Hum….
    Bref, mieux vaut le parti Baas au pouvoir, mieux vaut le régime laïc, mieux vaut l’ordre, mieux vaut l’indépendance, que le chaos, les guerres de religions, l’esclavage et un obstacle de moins sur la route des mondialistes.
    Je sais que pour mes concitoyens pleins de recul et de modération, je dois sonner comme un fanatique aveuglé, mais je persiste et signe :

    Vive Bachar Al Asad, vive le parti Baas, vive la victoire !

  2. Yamael dit :

    Militant “solidariste” de mes deux, qui ferme si facilement les yeux sur les atteintes aux droits humains, pourquoi tu ne donnes pas ouvertement ton identité quand tu balances tes slogans débiles ?

    • bachi bouzouk dit :

      cher Yamael
      Donner mon identité compte tenu de mes activités politiques serait aussi préjudiciable pour ma vie privée que d’aller danser nu avec le drapeau de l’ASL sur la place du soldat inconnu à Damas.
      bonne journée.

      • bachi bouzouk dit :

        t’es un brave gars toi…. Naïf ou hypocrite?

      • Yamael dit :

        OK, t’as le droit d’avoir peur et de protéger ta petite personne. On n’en trouve pas moins des gens qui lancent des slogans pro-Bachar publiquement et qui les assument mais tu préfères la voie du vent, même si apparemment tu connais Piccinin. Dommage que tu n’assumes pas tes idées. Le destinataire de ta prose de sophiste, lui, si.

      • bachi bouzouk dit :

        je ne connais pas personnellement P., et étant du mauvais côté des idées, j’ai quelques raisons de garder un pseudo. De plus, les attitudes de flics fauxculs de ton genre me rajoutent des raisons d’agir ainsi. Nous savons tous que les délateurs pullulent sur le net, ou la bonne conscience légitime l’accumulation de bases de données communiquées aux RGs (la bonne vieille méthode de tous les groupes dits “antifascistes”.).
        Au lieu de t’attacher à mon identité, tente de démonter mon argumentaire.

      • Yamael dit :

        C’est fait.
        Dans “je persiste et je signe”, il y a “je signe”. Ça m’intéressait de pointer cette contradiction parmi d’autres. En outre, je pense que lorsque tu t’exprimes publiquement, à découvert, tu ne lances pas ces slogans. Partons du principe que je suis un espiyon, chargé de te coller un procès terroriste dans la gueule (je sens que je vais avoir du mal à te convaincre du contraire), bon en fait, au-delà de tes contradictions, des incohérences, ton identité et le reste ne m’intéressent pas vraiment.

      • bachi bouzouk dit :

        tu restes dans le domaine de mon identité, tu ne t’interesses visiblement pas à ce qui se passes en syrie.

  3. Yamael dit :

    quand on exerce “des activités politiques”, on agit dans la sphère publique, quand on agit dans la sphère publique, on le fait à visage découvert et on assume ses slogans (d’autant plus que tu n’es pas en Syrie), sinon crédibilité c’est zéro

  4. b dit :

    QUI CROIRE? EN POLITIQUE

  5. Ralf dit :

    Excellente réponse, mais qui vole un peu trop haut, apparemment, pour les rampants du Nets et, naturellement, pour les blogueurs professionnels encartés à la sureté et autres officines de même farine (qui ne sont pas de sarrasin). De là cette volonté bien typique, bien policière que ledit Bachi Bouzouk décline son identité, sans expliciter en quoi un tel dévoilement ajouterait ou retrancherait à la pertinence de son propos étayé. Yamel (nom New Age donc démoniaque), dans ta profonde débilité, tu confonds raisonnement et slogan, mais c’est normal. Quand on fait ceci on fait cela et quand on fait cela on fait, etc assène-tu péremptoire; dans le genre affirmation gratuite, non motivé, bref slogan ça se pose-là. PS: vu ta force logique, dés que tu auras envoyé ta réponse, je m’empresserai de ne pas la lire.

    • Yamael dit :

      Le garde-chiourme qui vient défendre son ami sur le net dans un élan pavlovien, non, effectivement, discussion entre nous, il n’y aura pas.

  6. Degryse dit :

    Ce témoignage du journaliste présente tous les symptômes de la désinformation.
    Les remarques de Bachi bouzouk sont très pertinentes.

    • bachi bouzouk dit :

      “”” la haine, c’est bien. la torture, c’est super “””, je dirai plutôt, “la haine est partagée et la torture aussi”, de fait, elles ne démontrent ni ne prouvent quoi que ce soit.
      Je comprend parfaitement ce qu’a du ressentir P. (ayant moi même eu un léger avant gout de l’emprisonnement). Et c’est bien par empathie que je ne le traite pas de menteur ou de tourneveste.

      • bachi bouzouk dit :

        “”” la haine, c’est bien. la torture, c’est super “””, je dirai plutôt, “la haine est partagée et la torture aussi”, de fait, elles ne démontrent ni ne prouvent quoi que ce soit.
        Je comprend parfaitement ce qu’a du ressentir P. (ayant moi même eu un léger avant gout de l’emprisonnement). Et c’est bien par empathie que je ne le traite pas de menteur ou de tourneveste.

  7. Shiro dit :

    Ah tu en sais des choses et tu as bien potassé le sujet petit. Mais l’empathie, la compassion, la compréhension de la détresse d’être humains qui souffrent, ce n’est pas donné à tout le monde. et aujourd’hui, vous le prouvez encore une fois.
    En effet, vous pouvez vous gargarisez de vos élucubrations intello-fanatiques pro-syriennes, vous ne ressentez pas et par extension, vous ne “comprenez” pas. Soutenir El assad, c’est simplement être limité émotionnellement, pour ne pas dire être complètement dénué d’émotions.

    Bref, on a compris votre propos : la haine, c’est bien. la torture, c’est super et en plusvous trouvez ça légitime : là, on vient d’ atteindre le nirvana. On va éviter le point Godwin mais pour autant, on est en plein dedans avec un type comme vous.

    • Grégory dit :

      ” Mais l’empathie, la compassion, la compréhension de la détresse d’être humains qui souffrent, ce n’est pas donné à tout le monde.”

      Oui. Et quand dans la foule il n’y a plus que ça, elle est parée à lyncher, en général. La qualité particulière de l’humain c’est sa capacité à s’inhiber. Et donc à mettre de côté l’empathie immédiate pour décider sur des bases plus durables. C’est la raison pour laquelle, quand je suis tombé de ma chaise en découvrant ce jeune enfant à la machoire arrachée par nos bombes à Sirthe, qui hurlait en continue sur son lit d’hopital, je n’ai pas relayé les images. Je n’ai pas non plus incité youtube à nier l’existence de ces choses, mais je ne crois pas qu’en appeller à l’émotion fait avancer à coup sûr vers une solution par le haut.

    • bachi bouzouk dit :

      vous avez raison, j’ajouterai de plus qu’ayant vu les vidéos ou les militants de l’ASL torturent, décapitent et démembrent les gens soupçonnés d’être “pro Asad”, je sais que la cruauté n’est pas du tout, du tout réservée à ce dernier. ainsi, elle est nulle comme argument. On peut penser aussi aux multiples rapports scabreux sur la Libye “libérée”, les vidéos de noirs enfermés dans des cages ou forcés de manger l’ancien drapeau… Tout est visible sur youtube.

  8. bluerider dit :

    comme dit par ailleurs, Assad n’est pas ma tasse de thé, mais je sais que si l’OTAN s’en mêle, et si les rebelles repassent derrière l’OTAN, eh bien les syriens auront 3 tortures pour le prix d’une. Pour moi aussi, en temps que citoyens qui me mets à la place du citoyen lambda syrien, le choix est vite fait. Et l’exemple épouvantable de la Libye qui est en ruines, à feu et à sang, et livrée aux intérêts occidentaux, n’est pas là pour rassurer le citoyen syrien.

  9. Pour aller dans le sens de Bachi Bouzouk et Degryse, on peut se demander quelle souffrance est la plus insupportable. Celle des tortures, ou celle des bombes humanitaires ? La mort est-elle plus acceptable si elle provient de nos avions et de nos armes en direct sur CNN, plutôt que des tortionnaires, à l’abri des regards ? Comment savoir si cette intervention “humanitaire” ne produira pas plus de morts que la non-intervention ? Des meilleures intentions peuvent naître des conséquences que l’on n’avait à peine soupçonné…

    J’ai fait ma part du boulot en donnant la parole à Pierre Piccinin, mais celui-ci n’est pas légataire de la vérité universelle et son analyse peut être discutée, voir contestée.

    Sachez simplement que l’émotion et la raison n’ont jamais fait bon ménage.

  10. Shiro dit :

    C’est vrai, il vaut mieux ne rien faire, c’est tellement plus acceptable… On aurait du laisser faire Hitler, on aurait du laisser le massacre de napkin étouffé, remercier Pol pot de son “travail” sur son peuple, faire une tribune à klaus Barbi, dire bravo aux époux ceauscu et ne pas les lvirer et puis on pourrait commencer à saluer Kim Jong hil fils tant qu’on y est…

    Vous n’êtes vraiment pas bien sur ce blog.

  11. Yamael dit :

    Mettez un peu de côté cet esprit binaire : la terreur de l’OTAN contre la terreur des baathistes. Ce que je vois c’est un panel de personnes qui, parce qu’elles ne veulent pas renoncer à leur petit rêve égoïste de panarabisme, à leur réductionnisme ad americam (explication de tous les maux), à leur obsession de guérir la frustration de leurs petites personnes, sont prêtes à défendre le camp de crapules comme Bachar, de pouilleux comme Mouammar. Par là, elles ferment les yeux avec complicité sur les crimes de ces régimes, elles y donnent leur contreseing avec leurs slogans de merde. C’est cela et rien d’autre qui est écoeurant. Ajoutez que sur le devant de la scène, elles passent pour des humanistes ou des progressistes et le tableau est complet. -_-

    • bachi bouzouk dit :

      on met surtout en avant la prévision (que và t il arriver si…?) en se basant sur des observations passées (on a vu que…. à plusieurs reprises, etc). Bref, on est capable de déterminer les solutions les moins pires ou les plus potentiellement acceptables.
      J’ai une ou deux fois été bouleversé et remis en cause dans mes opinions au cour de ma vie, de manière trés sérieuse: c’était sur des arguments béton.
      Pas ici.

      • Yamael dit :

        une ou deux fois, mince alors…
        tu veux me faire croire aussi que “ton analyse” est inspiré du choix rationnel et de la théorie des jeux ? à la bonne heure…
        il n’y a aucun déterminisme, pas beaucoup de cohérence, juste le choix d’un camp, du binaire selon la fonction pro-US/anti-US, le voilà le seul déterminisme

      • bachi bouzouk dit :

        J’ai déjà remis en question des pans entiers de mon idéologie sur la base d’observations et de déductions logiques. Comme je me suis cassé le cul à l’expliquer on ne peut plus clairement ci dessus, le revirement de P. est tout sauf clair et renforce mes doutes à l’égard de la version officielle. A moins que vous aussi, vous ne soyez un farouche partisan d’une “intervention humanitaire”?

    • bluerider dit :

      nous n’avons pas l’esprit binaire, c’est l’atlantisme qui façonne l’esprit binaire. Quant aux atrocités des tyrans, nous avons tellement d’avance nous autres européens en matière d’atrocités, de conquêtes sanguinaires et génocidaires, que JAMAIS ils ne nous rattraperont. Par contre OUI, ils savent ce dont l’homme occidental est capable. Kadhafi ? J’ai cherché ses crimes. Il fut impitoyable en politique intérieure, mais quid d’ingérences hors de son territoire comme l’OTAN en a pris l’habitude depuis la chute du mur, et l’US ARMY depuis la reddition du Japon ? Le Tchad ? Que savez-vous de ce qui se passait en Libye à ses frontières du Sud ? PAN AM ? La justice écossaise a tellement eu honte de son procès qu’elle voulait le refaire avant la transaction pour échanger Megrahi, qui a toujours clamé son innocence jusqu’à son dernier souffle ! Car au fond ce qui ressort, c’est que la carte des conflits de l’homme blanc se confond avec celle des pays pétroliers qui refusent l’entrée aux multinationales…. et à part les milliards de dollars sur le tapis vert du pétrole et du gaz, je ne vois pas avec quoi les assaillants (qui font croire qu’ils sont assaillis ou menacés ou que ceux censés penser comme nous chez eux le sont) pourraient ensuite se payer sur la bête, comme c’est le cas depuis des temps immémoriaux.Je vous en conjure ici, bravez vos répulsions et analysez froidement les faits. en digne émule de Machiavel, Clausewitz ou Sun Zu. Et dites-vous que le ZERO pertes n’existe pas. Et encore une fois, je ne cautionne pas Assad, ni Kim Jong Un d’ailleurs, à qui on fout une paix royale car il n’a pas de pétrole et rien d’excitant à vendre (comme du pavot ou du tabac à défaut d’or noir )…. franchement….

      • bachi bouzouk dit :

        Attention, pour les humanistes habituellement fans des interventions humanitaires (“lol”) de l’OTAN, Machiavel et Clausewitz sont de dangereux crypto fascistes. Ces gens préfèrent l’idéologie du “bon sauvage” chère à Jules Ferry. Malgré la puissance de leurs échecs et la demonstration répetée, depuis 1991, qu’aucune guerre ne sera jamais humanitaire, ces gens persistent et signent. La Libye? Quelle Libye? En avant pour bombarder Damas! Et Téhéran! Et Moscou aussi pourquoi pas… Il est vrai que Poutine a emprisonné un pauvre milliardaire…

  12. thomas locquet dit :

    C’est amusant, je n’ai pas l’impression d’avoir écouté la même interview que bachi bouzouc.

    Il y a deux choses dans cette interview : une description plutôt informée ET confrontée au terrain – par des contacts aussi bien du côté pro-gouvernemental que de l’ASL (et dénué de tout indice de stress post-traumatique) d’une part ; et d’autre part un avis personnel sur la pertinence d’une intervention militaire dite “humanitaire”. On peut avoir un avis séparé sur les deux questions : autant je suis réservé sur l’intervention, autant la description de la situation me semble intéressante et est cohérente avec ce que l’on peut en savoir d’autre part.

    Je remarque juste que les propos de Pierre Piccinin sont beaucoup moins manichéen que ce qu’en ont retenu certains parmi les commentateurs ; il ne nie pas les zones d’ombres de l’ASL, il ne dit pas qu’il n’y a pas d’islamistes en son sein par exemple (au contraire), il dit simplement que la situation est beaucoup plus complexe qu’une vision binaire. Il fait intervenir dans cet entretien un grand nombre d’acteurs différents, la plupart sincèrement écartelés entre des craintes contradictoires. Je me garderai bien d’avoir un avis tranché sur des questions d’une telle complexité, surtout que mon cul à moi se trouve bien en sécurité et que je ne crains ni les geôles du gouvernement, ni les conséquences d’une guerre civile. Mais le minimum de respect que l’on peut avoir envers les gens qui subissent concrètement la situation est d’essayer de la comprendre, sans chercher à l’instrumentaliser pour conforter sa confortable petite vision du monde.

    À cet égard, la volonté du sus-nommé bachi bouzouc de résumer la situation d’un pays de la région comme la conséquence d’une “guerre globale entre deux blocs” est à hurler de rire pour toute personne s’étant un minimum renseigné sur l’histoire de la syrie, du liban, ou de tout autre pays de cette région. Les influences extérieures (occidentales) à la région sont déjà loin de se limiter à deux ensembles, et au sein de chaque pays occidental des luttes de courants et des revirements parfois brutaux selon les évolutions politiques internes rendent toute vision simpliste assez grotesque. Mais surtout une telle vision considère comme négligeable l’impressionnante complexité des rapports entre communauté et au sein même des communautés qui composent ces pays.

    Au passage, rassembler dans une même vision globalisante ce qui s’est passé en Lybie et ce qui se passe en Syrie, c’est débile. C’est pas la même histoire, pas les mêmes communautés, pas les mêmes enjeux économiques, pas les mêmes implications militaires, pas le même environnement régional.

    Bref, autant l’interview apporte un certain nombre d’éléments intéressants (par exemple je n’avais pas conscience du degré d’organisation de l’ASL, ni du caractère systématique de l’appui de l’armée française – savoir s’il s’agit d’un facteur de déstabilisation menant vers une guerre civile, ou d’un appui bienvenu à l’évolution vers un équilibre des forces et à terme un règlement plus satisfaisant sur le plan interne, c’est a priori difficile de se prononcer avec certitude) ; autant l’intervention de bachi bouzouc est un bel exemple de militantisme qui a besoin, pour conforter sa vision simplifiée et rassurante du monde (en l’occurrence c’est un nationalisme étroit, et l’ensemble de la politique mondiale rangée bien sagement dans deux tiroirs, mais ça pourrait être n’importe quoi d’autre), de reconstruire et réinterpréter tout ce qu’il entend pour en retirer tout facteur de discordance cognitive. Intéressant sur le plan psychologique, mais c’est tout.

  13. bluerider dit :

    on attend toujours une prise de recul de M. Piccinin sur les enjeux qu’il a pu évaluer sur place, au delà de ses bobos tragiques. Je ne démords pas de l’idée que l’OTAN puis les représailles de la rebellion ensuite, sont une solution bien plus meurtrière qu’un règlement négocié dans la continuité du gouvernement en place. La Russie a un rôle diplomatique clé à jouer, même si le bloc atlantiste, France en tête, lui mettra tous les bâtons dans les roues possibles et inimaginables. C’est le prix à payer. Ceci dit, avec le bouclier antimissile et antiaérien que la Russie a installé en Syrie, ç’est plus confortable pour mettre en place une solution négociée, à condition que Assad n’en profite pas pour éliminer la rebellion au lieu de négocier. et là, je ne suis pas sûr de la nature des opérations en cours, d’autant qu’il ne doit pas avoir de scrupules, puisque la rebellion est dirigée, opérée par des éléments étrangers payés par les Emirats et appuyés par NOUS (prise de 3 containers d’armes sophistiquées par les libanais à bord d’un cargo de Sierra Leone -aucun média en France pour en parler et analyser le “problème”). Jamais le peuple syrien, comme le peuple libyen, ne se serait aventuré dans une révolution seul, mais le droit d’ingérence consiste-t-il a organiser une guerre civile à la place des autochtones ? J’en doute ! Donc de leur côté, les atlantistes ont beau jeu de dénoncer une guerre civile qui serait causée par Assad. Le jeu de dupes est des 2 côtés. En résumé: La Russie a le feu au c… si elle veut que ce conflit ne dégénère pas. Son accès aux mers chaudes et au gaz syrien en dépendent aussi. Et la Chine peut aider, même si elle n’a pas une implantation ancienne dans la région ni les ressources diplomatiques pour peser sur les décisions de l’OTAN (rappel: Chine et USA se tiennent par les c…. avec le dollar).

  14. jeannot dit :

    Nous avons la une belle confirmation que Jonathan Moadad entretient bien des relations avec les fachos et de ceux qui craignent le plus. Et tout ça en plus d’être membre de l’UPR et de se prétendre faire parti des indignés de la défense.

    Pas sur d’ailleurs que les indignés de la défense et d’occupy paris, ne soient au courant qu’il entretiennent ces relations très suivies. Et qu’ils les approuveraient surtout

    Vu la teneur de vos commentateurs c’est vraiment très éloquent moadab alias holly crapp

    • Voyons, Jeannot…

      Voici votre email : antifashooligansparis@laposte.net
      + Utilisation d’un IP caché : : (IP : 46.4.103.36 , thisISanOnionRouter.ipduh.com)

      Vous correspondez parfaitement au profil du troll contre-insurrectionnel…

      Je vous remercie de l’attention que vous me portez, j’en conclu que mon travail commence à déranger !

      Gros bisous mon chaton, passez le bonjour à ceux qui vous envoient !

      • jeannot dit :

        Alors Moadab alias plein d’autres pseudos tous bidons, on assume pas ses idées d’extrême droite, ce n’est pas bien beau tout ça .

        Vous par contre vous correspondez parfaitement au profil du troll contre- révolutionnaire Extrême droitier, sexiste, raciste, négationniste, antisémite comme votre grand ami Alain Soral pour qui vous travaillez dans la plus totale abnégation.

      • Hahaha, allez, encore !

      • bachi bouzouk dit :

        Connaissant Jonathan Moadab, l’accuser de travailler pour Soral, c’est comme qui dirait… trés drôle. Antisémite? c’est carrément un sketch.

  15. Juan dit :

    Le bloggeur Pierre Piccinin a été expulsé de Syrie, le 23 mai 2012. A son arrivée en Belgique, où il est maître de stage en histoire, il a déclaré à La Libre Belgique avoir été arrêté par les services secrets syriens qui l’auraient pris pour un agent français. Il aurait alors été emprisonné 6 jours durant, d’abord à Homs où il aurait été passé à tabac, puis au siège des services secrets à Damas et enfin à la prison de Damas. Partout, il aurait été témoin des tortures du régime. Il aurait en définitive été libéré sur intervention diplomatique.

    En réalité, dès son interpellation sans visa à un check point intérieur, il a été remis aux services de l’Immigration et n’a donc jamais été détenu ou interrogé par les services secrets. Il était en effet entré clandestinement dans le pays en suivant la filière bien connue utilisée par de nombreux journalistes occidentaux. Contrairement à ses déclarations à La Libre Belgique, les postes frontières ne peuvent délivrer de visa aux journalistes (et il est enregistré comme tel dans le système informatique depuis son premier voyage dans le pays). Il a bien été détenu deux jours et demi à la prison de Damas, mais pas six, et jamais à la prison de Homs, ni au siège des services secrets. Il n’a donc pas pu y assister aux horribles scènes qu’il décrit. Il a demandé l’assistance consulaire, laquelle lui a été immédiatement accordée. Considéré comme un mythomane et non comme un espion, il a été immédiatement expulsé.

    Sans commenter les propos de M. Piccinin, le ministère belge des Affaires étrangères a confirmé l’excellente coopération des autorités syriennes pour résoudre cette déplorable affaire.

  16. Juan dit :

    Le bloggeur Pierre Piccinin a été expulsé de Syrie, le 23 mai 2012. A son arrivée en Belgique, où il est maître de stage en histoire, il a déclaré à La Libre Belgique avoir été arrêté par les services secrets syriens qui l’auraient pris pour un agent français. Il aurait alors été emprisonné 6 jours durant, d’abord à Homs où il aurait été passé à tabac, puis au siège des services secrets à Damas et enfin à la prison de Damas. Partout, il aurait été témoin des tortures du régime. Il aurait en définitive été libéré sur intervention diplomatique.

    En réalité, dès son interpellation sans visa à un check point intérieur, il a été remis aux services de l’Immigration et n’a donc jamais été détenu ou interrogé par les services secrets. Il était en effet entré clandestinement dans le pays en suivant la filière bien connue utilisée par de nombreux journalistes occidentaux. Contrairement à ses déclarations à La Libre Belgique, les postes frontières ne peuvent délivrer de visa aux journalistes (et il est enregistré comme tel dans le système informatique depuis son premier voyage dans le pays). Il a bien été détenu deux jours et demi à la prison de Damas, mais pas six, et jamais à la prison de Homs, ni au siège des services secrets. Il n’a donc pas pu y assister aux horribles scènes qu’il décrit. Il a demandé l’assistance consulaire, laquelle lui a été immédiatement accordée. Considéré comme un mythomane et non comme un espion, il a été immédiatement expulsé.

    Sans commenter les propos de M. Piccinin, le ministère belge des Affaires étrangères a confirmé l’excellente coopération des autorités syriennes pour résoudre cette déplorable affaire.

    par Daniel Le Conte

    • Yamael dit :

      Le paragraphe s’appuie sur un doute : celui de comment obtenir un visa pour entrer dans le pays. Là-dessus et seulement là-dessus, l’auteur en déduit que tout le récit est faux. En gros, l’argument, c’est “ce que tu dis est faux, car ça ne peut pas être vrai”. C’est ce qu’on appelle un truisme, un faux argument.
      Comme le but, c’est de maintenir une ligne d’opinion en déniant l’existence de choses que l’on sait par ailleurs (cf. : Samar Yazbek pour ne citer qu’elle), comme l’auteur vise à nier délibérément les atteintes aux droits humains du régime, j’en retire surtout que c’est un bouseux.

      • J’ai laissé mon email en commentaire de l’article sur alterinfo pour que l’auteur me contacte pour préciser et argumenter ses accusations. Etant sans nouvelles depuis, je conclu que cela n’est que suppositions, voir calomnies.

  17. Juan dit :

    Le bloggeur Pierre Piccinin a été expulsé de Syrie, le 23 mai 2012. A son arrivée en Belgique, où il est maître de stage en histoire, il a déclaré à La Libre Belgique avoir été arrêté par les services secrets syriens qui l’auraient pris pour un agent français. Il aurait alors été emprisonné 6 jours durant, d’abord à Homs où il aurait été passé à tabac, puis au siège des services secrets à Damas et enfin à la prison de Damas. Partout, il aurait été témoin des tortures du régime. Il aurait en définitive été libéré sur intervention diplomatique.

    En réalité, dès son interpellation sans visa à un check point intérieur, il a été remis aux services de l’Immigration et n’a donc jamais été détenu ou interrogé par les services secrets. Il était en effet entré clandestinement dans le pays en suivant la filière bien connue utilisée par de nombreux journalistes occidentaux. Contrairement à ses déclarations à La Libre Belgique, les postes frontières ne peuvent délivrer de visa aux journalistes (et il est enregistré comme tel dans le système informatique depuis son premier voyage dans le pays). Il a bien été détenu deux jours et demi à la prison de Damas, mais pas six, et jamais à la prison de Homs, ni au siège des services secrets. Il n’a donc pas pu y assister aux horribles scènes qu’il décrit. Il a demandé l’assistance consulaire, laquelle lui a été immédiatement accordée. Considéré comme un mythomane et non comme un espion, il a été immédiatement expulsé.

    Sans commenter les propos de M. Piccinin, le ministère belge des Affaires étrangères a confirmé l’excellente coopération des autorités syriennes pour résoudre cette déplorable affaire.

    http://www.lesoir.be/actualite/monde/2012-05-23/pierre-piccinin-libere-et-de-retour-en-belgique-917559.php
    http://www.lalibre.be/actu/international/article/739660/pierre-piccinin-raconte-l-horreur-des-prisons-syriennes.html

    par Daniel Le Conte

  18. bluerider dit :

    On avance pas !

  19. Nadim A. dit :

    Bonjour,
    Je me présente, Nadim, je vis en Suisse depuis maintenant mes 5 ans, je suis né en Jordanie mais mon père vit en Syrie pas loin de la frontière avec la Jordanie, dans un village nommé Tal al Loz. Je n’ai malheureusement pas eu beaucoup de contacts avec lui en raison de contentieux, mais ce que je veux vous expliquer ici n’a pas tellement à voir avec la Syrie. Je veux juste vous montrer à quels point vous n’êtes au final que des occidentaux comme les autres, qui pensent pour les autres et ne connaissent rien au véritable monde arabe. Je vais pour cela utiliser les outils théoriques développés par les postcoloniaux (Saïd), Foucault, les poststructuralistes,…

    Bachi Bouzouk, c’est bien, vous savez argumenter, il n’en fait pas doute. Vous savez « accepter » certains arguments contre vous pour mieux les retourner. C’est une technique « connue » en rhétorique. Je reprend votre argumentaire car il semble le mieux développer.

    Vous semblez obséder par le fait de devoir absolument démonter ce que Piccin nous dit. Or, ce qu’il nous dit n’as pas tant d’importance, tant il est difficile/impossible de savoir ce qu’il a vraiment vécu. Vous pourrez faire toutes les analyses psychologiques que vous voudrez, cela ne vous permettra pas de voir ce qu’il a vécu. Ce qui est important ici, c’est pourquoi au final vous développer toute cette argumentation. Quel est votre « but » là-derrière. Et c’est là où vous avez tout faux.

    Vous parlez déjà de « guerre globale » entre deux blocs, occidentaux et continentaux. Déjà là, vous tombez dans le piège que les Etats-Unis ont posés à tout le reste du monde. En parlant, insinuant cette idée de guerre globale, à travers leurs auteurs, penseurs, présidents (Bush), ils ont fait croire au monde entier qu’il y avait effectivement une guerre globale. Les discours se répétant, tout le monde a fini par croire qu’il y avait effectivement une guerre globale, et les élites politiques ont commencés à agir de la sorte. Mais cette idée de guerre globale, dans un contexte où les USA sont les plus puissants, ne sert qu’à justifier les interventions américaines/occidentales partout. Penser simplement à un « autre-monde » définit comme étant une paix, une amitié entre les peuples. Nuls doutes que la situation géopolitique actuelle serait différente. Il faut penser autrement que l’idée d’une « guerre globale », qui d’ailleurs n’a absolument aucun sens profond, il suffit d’avoir voyager un peu pour comprendre cela.

    Ensuite, êtes-vous arabe pour parler au nom des arabes ?? Comment osez-vous dire « Le monde arabe n’a pas la même conception que nous du crime et du châtiment. », « un régime à tradition autoritaire, dans un pays en guerre civile, et qui plus est ne possède aucune tradition des « droits de l’homme » dans son histoire ? » Vous retombez dans les mêmes pièges, les mêmes discours que les occidentaux ne cessent de répéter a propos de l’Orient : les occidentaux sont « rationnels », « démocrates, « civilisés », alors que les orientaux sont « irrationels » « autoritaires », « barbares », « sanguinaires ». Bref, tout l’imaginaire que l’Occident a construit à propos de l’Orient. Or, aujourd’hui, c’est cet imaginaire qui permet justement de justifier des interventions en Lybie, en Syrie, en Iran (irrationnel et barbare : pourquoi leur donner une bombe nucléaire ? Et pourtant, le Pakistan dispose de la bombe et leurs bombes n’ont pas posé de problème).

    Connaissez-vous vraiment les arabes ? Ou n’êtes vous pas encore un de ces nombreux occidentaux qui parlent autour des arabes sans jamais les connaître, ni même les chercher à les connaître, préférant se baser sur les idées « préconçues » que les occidentaux ont construits à propos des arabes ? Personnellement, je le pense. Vous devriez sérieusement envisager d’apprendre l’arabe, voyager dans nos pays et comprendre que les arabes ne sont pas ce que les occidentaux disent d’eux. Vous pouvez vous référer à la littérature sur l’Orientalisme d’Edward Saïd et Leila Gandhi.

    Ensuite, « Bref, si j’étais un journaliste partant dans un pays en guerre civile, il me semblerait évident que, quel que soit le régime en place et quel que soit sa légitimité, ses taules soient engorgées et qu’on y pratique la torture assez couramment. Cela ne me semble pas choquant, mais logique. » Et pourquoi cela vous est logique ? Si ce serait dans un Etat occidental, cela vous parraîtrait logique aussi ? Pourquoi est-ce-que les syriens n’auraient pas le droit de se soulever contre un régime qui ne possède aucune légitimité ? A nouveau, ne dites-vous pas derrière votre discours qu’ils sont trop « irrationels », « barbares » pour avoir une démocratie ou penser librement, et que de toute façon « gouvernement tentant de stabiliser un pays composé d’une douzaine de communautés différentes, face à une rébellion organisée et soutenue par des puissances étrangères, dans une guerre de la subversion et de l’information, ne peut agir autrement » ?? Un autre monde est impossible ? Vous n’êtes à nouveau qu’un de ses occidentaux qui pense les autres alors qu’il ne connaît rien ! Quid des sentiments du peuple syrien ? On s’en fout ? Ah oui après tout, c’est une « guerre globale », le peuple syrien est forcément manipulé, il est irrationel incapable et barbare après tout… Voyez les dangers d’un tel discours !

    Déjà, il est évident de voir, et mon père m’a souvent conté ce sentiment de la population syrienne (en tout cas là où il vit, soit au Sud, où il y a des sunnites et des druzes), que le parti Baas ne possède aucune légitimité sur ses terres, en tant que minorité ethnique qui dispose d’un pouvoir surdimensionné. Or, vous vous posez comme un défenseur d’Al-Assad, sans expliquer votre soutien ?? Mais êtes-vous syrien Monsieur, pour défendre un gouvernement qui n’est pas le vôtre ? OU au final, et c’est ce que je suspecte, vous n’en avez rien à faire de la Syrie, et votre seul intérêt est de soutenir ce gouvernement afin de « maintenir » le gouvernement non-aligné de la guerre globale ?

    Parlons un peu du nationalisme Baas. Comment peut-on le supporter ? Il n’a rien à voir avec nos traditions arabes. Le nationalisme est une invention de l’Occident, tout comme l’Etat-nation moderne, et l’Occident l’a répandu à l’ensemble de la planète avec la colonisation. Or la décolonisation n’en était pas une : pour s’émanciper de l’Occident, les arabes ont pris les outils de l’Occident que sont le nationalisme Baas, l’Etat-nation, la propriété privée. Mais ce n’est pas la façon dont les arabes vivent : ce qui fait nos sociétés, c’est la tribu, l’ethnie, la religion. Ce sont toujours des inventions de l’Occident, et vous supporter cela. Vous n’êtes qu’un de ces autres occidentaux qui se pense « arabe » parce que c’est « cool », pas « mainstream », mais vous gardez les discours de l’occident. Je ne vous en veut pas après tout, car vous êtes un occidental.

    « Moi qui croyait me trouver ébranlé dans mes convictions, je n’en sort que plus convaincu qu’il nous faut, nous, nationalistes, solidaristes et non-alignés du monde entier, continuer de soutenir activement le président Bachar al Asad face à la guerre d’usure menée contre lui par un conglomérat de puissances occidentales. Le théâtre de la troisième guerre mondiale qui se joue actuellement, c’est le proche-orient. » « Vive Bachar Al Asad, vive le parti Baas, vive la victoire ! » Voilà qui résume parfaitement ma pensée sur vous. Vous n’avez rien d’un arabe, mêlez vous de ce qui vous regarde, ou alors allez vraiment dans le pays si les choses vous intéressent, parler avec les gens, comprenez comment ils vivent.

    Après, personnelement, l’interview de P. ne m’intéresse pas. Je veux simplement que les occidentaux cessent de se mêler de ce qui ne les regardent pas, ce qu’ils adorent faire. Personnellement, je ne connais pas assez bien l’opinon des syriens pour savoir s’il y a un vrai engouement du peuple contre ce régime (occidental dans son style) qui n’a aucune légitimité. Et c’est pour cela que je pense qu’une intervention humanitaire ne serait pas une bonne idée, parce qu’il y aura forcément des intérêts derrières, des occidentaux qui viendront s’immiscer dans les affaires syriennes. Mais après tout, si c’est ce que les syriens veulent ? Ils sont libres de penser ce qu’ils veulent et les occidentaux n’ont rien à dire là-dessus, que ce soit pour ou contre le parti Baas. Les Egyptiens sont sur le point de voter pour le candidat qu’il souhaite, et c’est très bien comme cela.
    Si faire tomber le parti Baas peut renforcer le peuple syrien dans ses convictions, ses volontés, et peut-être aussi sa résistance à l’Occident, alors je supporte une telle rébellion. Mais comme je n’en sais rien, je ne me mêlerai pas de cette histoire. Et vous non plus.

    Nadim

    • bachi bouzouk dit :

      je répondrai brièvement, désolé, peux de temps.

      -la guerre globale existe à partir du moment ou: elle est un fait d’interêts, facilement observable dans les stratégies internationales. Mais aussi à partir du moment ou les peuples l’acceptent comme une réalité, c’est à dire que vous pouvez demander à un Vénézuelien de base ou à un chinois de base et qu’en général, il sera d’accord sur ce point.

      – je vous cite :”””Vous retombez dans les mêmes pièges, les mêmes discours que les occidentaux ne cessent de répéter a propos de l’Orient : les occidentaux sont « rationnels », « démocrates, « civilisés », alors que les orientaux sont « irrationels » « autoritaires », « barbares », « sanguinaires ».””” ce n’est absolument pas ce que je voulais dire. Au contraire, je pense que notre rabâchage occidental sur les droits de l’homme est une immense imposture. Les régimes orientaux sont, de fait, plus ouvertement autoritaires, ce qui n’est pas une mauvaise chose. Au moins, ils accomplissent quelque chose et permettent souvent (pas toujours), de cette manière, un certain progrès, par exemple en maintenant une cohésion sociale ou religieuse. En France, nous avons une dictature oligarchique molle, qui est perverse du fait de son hypocrisie et de son improductivité.

      – Vous me dites: “”Connaissez-vous vraiment les arabes ? Ou n’êtes vous pas encore un de ces nombreux occidentaux qui parlent autour des arabes sans jamais les connaître, ni même les chercher à les connaître, préférant se baser sur les idées « préconçues » que les occidentaux ont construits à propos des arabes ? “”” Celà fait maintenant 8 ans que je suis engagé en politique, étant pour le moment encore jeune. Depuis la crise ivoirienne je m’intéresse activement à la politique internationale, ce qui m’a amené à lier un certain nombre de contacts et de dialogues avec des nationalistes du monde entier. Je me suis engagé en France dés la guerre en Libye, et actuellement je milite quotidiennement pour la république Syrienne. Je me suis récemment tapé 8 heures de bus pour aller manifester à Strasbourg au coude-à-coude avec mes camarades Syriens, Libanais, Algériens, et je me suis retrouvé comme eux, au premier rang face à l’agression des contre-manifestants hystériques, protégés par la police… J’ai partagé, même brièvement, une part de la détresse de ces gens admirable, et j’en ai retenu une grande leçon d’humilité, de camaraderie, de courage. J’ai énormément parlé avec eux, comme je parle avec des gens du monde entier depuis que j’utilise internet à des fins d’instruction. Ayant quelques amis “proches” directement impliqués dans le conflit syrien et se trouvant sur place, je pense pouvoir être en mesure de me faire une idée globale du conflit, d’autant plus que mon engagement en tant que solidariste français m’amène de manière globale à traiter régulièrement de la situation internationale.

      -“””Et pourquoi cela vous est logique ? Si ce serait dans un Etat occidental, cela vous parraîtrait logique aussi ?””” Evidemment. Vous m’avez mal lu. P. aurait aussi bien pu se faire capturer par des rebelles un peu énervés et subir le même sort. Toute situation de guerre implique ce cas de figure, qui est aggravé lors des conflits asymétriques.

      -“””Le nationalisme est une invention de l’Occident, tout comme l’Etat-nation moderne, et l’Occident l’a répandu à l’ensemble de la planète avec la colonisation.””” ce qui est historiquement complètement faux.

      -“””Vous n’êtes qu’un de ces autres occidentaux qui se pense « arabe » parce que c’est « cool », pas « mainstream », “””” Jusqu’à une certaine période, mon patriotisme m’avait conduit à une certaine détestation du monde arabe, que je ne connaissais pas du tout. J’ai pris le temps de m’informer, de dialoguer, d’aller voir de plus prêt. J’ai changé d’avis. Vous semblez vouloir absolument me faire porter un casque colonial, vieil argument éculé quand on a affaire à un occidental (un blanc si vous voulez). Parlez moi sociologie, géopolitique, ce sera plus convainquant…

      -“””Vous n’avez rien d’un arabe, mêlez vous de ce qui vous regarde,”””” malheureusement, dans la mesure ou la France est aussi impliquée, et ou nous assistons à un conflit net entre deux visions du monde (décomposée en une multitude de conflits locaux et subalternes), je suis concerné, que vous le vouliez ou non. Les manifestants martellent les pavés français, et des gens qui me sont chers sont aux premières loges, et risquent leur peau dans ce conflit.

      -“””Après, personnelement, l’interview de P. ne m’intéresse pas””” Fallait commencer par là, vous auriez été plus crédibles.

      -“””Je veux simplement que les occidentaux cessent de se mêler de ce qui ne les regardent pas, ce qu’ils adorent faire.””” Allez dire çà à TFI, à Fabius, à Hillary Clinton… Moi quelque part, je défend le droit des peuples à disposer d’eux mêmes.

      -“””Personnellement, je ne connais pas assez bien l’opinon des syriens pour savoir s’il y a un vrai engouement du peuple contre ce régime “”” et vous me reprochez à moi de juger de la question?

      -“””Mais comme je n’en sais rien, je ne me mêlerai pas de cette histoire.””” très bien, ce n’était donc pas la peine de vous embêter à écrire ce commentaire.

      Et finalement : “”Je me présente, Nadim, je vis en Suisse depuis maintenant mes 5 ans”””, et bien, si vous avez une telle aversion pour les occidentaux, retournez donc dans votre terre natale. Facile de critiquer le Baas, alors que vous vous nichez au coeur de l’Europe.

      Bref, je finirai en disant que je ne prétends pas avoir la science universelle. Je suis un militant. J’ai choisit mon camp après de longues réflexions. J’ai des amis. Je défendrai mes idées et mes amis jusqu’à la mort s’il le faut, car c’est mon éthique. Voilà tout. Portez vous bien.

  20. jeannot dit :

    Trés drole la derniére intervention de votre Piccinin sur son blog pourri, il accuse maintenant les sites de propagandes d’extrême droite Alterinfo (ou publie entre autre Moadab) et info Syrie ( ou Piccinin publiait ses mensonge pro Bachar) d’êtres des sites peu crédibles.

  21. Fab dit :

    Quel retournement de veste !
    Les services Syriens l’ont pris pour un espion et M.Piccinin leur reproche de ne pas bien traiter leurs ennemis ? Ils sont un peu au taquet en ce moment non ?
    en six jours la lumière est faite, et il sort en état de témoigner.
    Cela vaut de changer d’avis sur l’essentiel ?
    “Une guerre sans l’aimer svp, j’ai eu chaud aux fesses quand même…”
    Cela lui permettra peut-être une poursuite de carrière…
    “une guerre réellement humanitaire” lamentable

  22. voix du peuple dit :

    magnifique Nadim merci pour ton bon sens ..! ta tout dis …que puis-je rajouter …voila , enfin un téxte assé cohérent …ta raison dans tout se que tu dis …je suis algérien d’origine je me rend souvent en algérie …le traitement de l’information vis a vis de l’occident et ses gouvernements n’ont jamais été une priorité …y’a pas le moindre intéret de ça …se compléxe occidental de vouloir étre partout suivre de prét les évolutions décider qui a tord ou raison est une realité du mépris qu’on a vis a vis de ses peuples “arabes africaines…” nous initier dans ses débats qui tout compte fait ne sont pas nos ognons et devenut habituelle et suciter les reactions les plus inatendus …enfin bref ta bien résumer d’un point de vue sociologique …la situation du monde …! et l’occident en particulier …on tombe souvent dans le piéges de prendre partie pour ou contre ..pro …ou contre enfin sans avoir la moindre idée qui sont ses peuples et on intervient …aprés une documentation vite fait sur internent des fois par des racourcies on se croient éclairer et on comdamne aussi tot enfin encore merci pour ton intervention du coup ma donner du fil a retord …et j’avoue que ta raison !

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