Syrie : La sinistre collusion des saigneurs de la guerre
Il est impossible de parler de la Syrie, ou d’un quelconque pays de la région sans faire un détour par les États-Unis, Israël et l’Europe. Ingérence humanitaire oblige. Il est aussi impossible de parler de quoi que ce soit sans un recul dans le temps, car tous les évènements au Moyen-Orient qui perturbent notre quiétude égocentrique, lâche, imbécile et égoïste soumise aux réflexes cupides des aléas du Marché, surgissent et défilent au gré des circonstances martèlent nos esprits que la formidable capacité d’oublis dissout gentiment dans le temps, et ne laissent dans nos mémoires, vaincues par suggestion, que des images éparses sans relations précises qui forgent pour la majorité une certitude fallacieuse ; la certitude faisant des Arabes le spectre islamique perpétuant l’éternel antisémitisme, des barbares pratiquant indûment le massacre, brutaux, anarchiques, sanguinaires, hermétiques au progrès, obstacle au triomphe du bien. Vision séculaire, primaire et raciste introduite dans les esprits par une Europe conquérante reprise par les administrations étasuniennes et israéliennes, étayée sur une dichotomie biblique entre bons et méchants et dont la presse internationale se fait l’écho, où le fanatisme islamique est le paradigme qui sous-tend la plupart de ses analyses, empêchent le citoyen de s’installer dans ses pensées, lui faisant perdre toute compréhension de l’information, et éveille en lui le désir orgastique (2) dans découdre avec les Arabes.
La réalité a cette déconcertante habitude de nous mettre en présence de l’inattendue, de l’imprévisible. Et notre époque, imprégnée de bêtises, est répulsive à l’imprévisible. Cela fait l’affaire des politiciens et des grands financiers qui partagent cette même répulsion. Ils s’arrangent pour que tout nous soit prévisible et aille comme sur des roulettes. Pour cela il faut mentir, car le mensonge est souvent plausible, parce que c’est ce que le public souhaite entendre, il se fond dans l’air du temps. Aujourd’hui l’air du temps c’est les droits de l’homme en Syrie.
Aucune société ne peut se permettre de faire de leçon à la Syrie, ou a un quelconque pays Arabe, Africain ou celui que vous voulez, tout particulièrement la pudibonde Europe avec son atavisme antisémite, ses guerres de religion séculaires et sauvages, sa colonisation exterminatrice des indiens du nord et du sud, la traite et la mise en esclavage des Noirs et les deux désastreuses guerres mondiales qui ont culminé avec l’extraordinaire émergence du nazisme et du totalitarisme soviétique semant la mort à une échelle industrielle.
Ce sombre passé a des conséquences dramatiques qui s’abattent au Moyen-Orient depuis plus d’un siècle.
De triste mémoire, dès le XVe siècle les symptômes racistes que nous connaissons, se sont manifestées dans une Europe unanimement chrétienne qui a fait sienne les traditions de l’Antiquité. Du même coup elle refusa l’Islam perçu comme envahisseur ce qui, dans un sens n’était pas tout à fait faux, qu’elle chassa de ses bastions Ibériques, qu’elle combattit au Maghreb et dans les Balkans. Elle refusa aussi le Judaïsme, qu’elle perçût comme les assassins du fils de Dieu et une menace à la civilisation, ce qui de l’autre était complètement con. Émergea ainsi le Saint-Empire pour qui le reste de l’humanité était un conglomérat de sociétés apocryphes. De là, la langue, la religion, la tradition, le patriotisme, les lois se sont agrégés pour former le noyau de la nation. Le nationalisme « blanc » s’est toujours perçu comme à l’avant garde du progrès inscrit de tout temps dans la nature parce que plus intelligent, et a situé sa domination dans le monde reniant de facto les variations historiques et les productions matérielles de la Chine, de l’Afrique de l’Inde ou du Moyen-Orient pourtant bien réels. Cette perception ne pouvait qu’aboutir à la fragmentation programmée de la race humaine en une multitude de sous-races. Conséquemment, la vison de la faiblesse raciale attribuée aux autres groupes a produit le double avantage de déplacer la responsabilité du génocide, mission sacrée ou civilisatrice, tout en élargissant le spectre racial classant ces groupes comme peuples primitifs, violents, immodérés ne pensant qu’à satisfaire égoïstement leurs propres intérêts. Forte d’un armement militaire supérieure et de l’investissement d’une mission divine, ce scénario du génocide juste, s’est produit dans les Amériques, en Australie, en Sibérie, en Asie centrale pour culminer, comme je l’ai mentionné plus haut, au désastre de la Seconde Guerre mondiale. Désastre duquel les tenants du mouvement sioniste, surent avec brio, tirer les marrons du feu (3) qu’ils ont bien entretenu (4) soit dit en passant. Les ingrédients favorisant la création d’un foyer Juif étaient en place.
Exsangue, et coupable, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, soumise au bon vouloir d’une Amérique salvatrice manoeuvrée par le Lobby sioniste (5), l’eurocentrisme occidental s’est lavé les mains de toutes responsabilités en laissant la place à un judéocentrisme tout aussi malsain, condamnant de facto les Arabes à payer pour leur crime. Cette entourloupe à la Ponce Pilate a favorisé l’émergence brutale de l’État d’Israël, qui, depuis, polarise toutes les violences au Moyen-Orient.
L’histoire de la Syrie ne remonte pas au 9/11 ou au dernier journal, la réalité est plus nuancée et beaucoup plus simple lorsqu’elle est perçue hors des fantasmes schizophréniques. Elle est indissociable du Moyen-Orient, je n’exagère pas en rajoutant du monde arabe, et dans la lancée ; indissociable du monde entier. Nous sommes tous embringués dans cette sanieuse béchamel. Maintenant que l’opinion publique occidentale est à point, qu’elle fait roue libre sur le plan de la pensée, qu’elle en est, une fois de plus, à digérer les grotesques mensonges de la propagande de ses dirigeants, plus soucieuse à se claquemurer dès potron pour se faire minette, les évènements en Syrie, au Liban, très bientôt en Jordanie en prévision de l’orage qui pointe sur l’Iran ne sont que l’antichambre de la vraie guerre, laquelle éclatera sous peu, un peu plus loin… et un peu partout, parce que ces jours-ci les amis, nous sommes assis sur une poudrière.
Théodor Herlz prédisait que l’Amérique triompherait de l’Europe (6). On ne peut que lui donner raison. Il aurait dû rajouter : en passant par le Moyen-Orient. Les U.S.A, première puissance militaire au monde, est un patelin où la foi domine la vie collective, bouffe les esprits et coupe la parole à la raison, c’est vous dire la connerie. Un pays de toutes les dingueries. On les croit sérieux parce qu’ils ont des élections, qu’ils portent des cravates et attendent le feu vert pour passer, ne parlent que de justice et de liberté, mais c’est illusoire. Ils ont tous une mentalité de collégien, une main sur la Bible l’autre sur un colt, plus fêlés les uns que les autres, hantés de projets bizarres, d’intentions extravagantes et malveillantes, de goûts louches, de vices fourbes, d’orgueil interplanétaire, de traditions morbides ; des vrais champions de la saloperie. Quand ils sont tourmentés par Dieu ou le fric, ils dépassent les bornes et deviennent dangereux. Bref, ils sont effrayants. Ce qui dicte les règles dans ce bled hormis l’obsession du danger venant de partout, c’est leur sécurité énergétique. Le pétrole n’est pas seulement une marchandise que l’on importe et que l’on revend, mais le pilier de l’Amérique. Une arme redoutable qui peut saper en quelques jours cette puissance vorace qui affirme son hégémonie mondiale. Donc elle y tient. Jimmy Carter affirmait durant la crise provoquée par la révolution islamique de Khomeiny, en 1980 : « toute tentative par un tiers de prendre contrôle du Golfe Persique sera perçue comme une attaque contre les intérêts vitaux des États-Unis d’Amérique ». Bush fera sienne cette déclaration en superposant les intérêts militaires aux intérêts pétroliers des États-Unis. Un des derniers documents d’Enron, concluait « qu’il faut faire du pétrole une priorité de la politique étrangère et commerciale des ÉU, et porter une attention toute particulière à la Russie, à l’Asie centrale, aux pays de la Caspienne et du Golfe, à l’Afrique de l’Ouest ».
Zbigniew Brzezinski, conseiller à la Sécurité nationale de Jimmy Carter, mentionne en page 15 de son livre le grand échiquier que « [les États-Unis] souhaitent maintenir aussi longtemps que possible un environnement international conforme à ses intérêts ». Puis plus loin en page 47 : « la puissance globale à laquelle se sont élevés les États-Unis est donc unique, par son envergure et son ubiquité. Non seulement l’Amérique contrôle la totalité des océans et des mers, mais elle dispose de forces amphibies lui permettant d’intervenir partout ».
Plus tard le sénateur Jesse Helms proclamait en 1996 : « nous sommes au centre du monde et nous devons y rester… Les États-Unis doivent diriger le monde en portant le flambeau moral, politique et militaire du droit et de la force, et servir d’exemple à tous les peuples (7) ».
Suite à l’effondrement de l’Union soviétique, le PNAC (8) émergea. Un think tank composé de gens qui ont été la garde rapprochée de dabeliou Bush (Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz, et plein d’autres que je ne nommerai pas. En tout cas des mecs comme ça, qui ont fait leurs premières armes durant le règne Reagan) disait aussi immodestement que Zbigniew Brzezinski, qu’il faut façonner un nouveau siècle favorable aux principes et intérêts américains ; mener une politique étrangère qui promeut les principes américains à l’étranger ; augmenter significativement les dépenses militaires américaines ; et renforcer la vocation de l’Amérique à maintenir et à étendre un ordre international favorable à leur sécurité (un ordre chaotique, on s’entend), leur prospérité et leurs principes. Qui plus est ne font pas mystère de leur intention d’appliquer ce programme sans l’aide de la diplomatie, mais par la force militaire.
Pour résoudre le problème du public américain à l’attitude ambivalente à l’égard des interventions militaires, surtout depuis la guerre du Viet Nam, Samuel Huntington fondateur de l’Agence fédérale de gestion des situations d’urgences en 1979, pour qui les peuples regroupés en fonction de leurs affinités culturelles et religieuses (les arabo-musulmans) engendrent un choc des civilisations, trouvait la solution dans son livre Crisis in démocraty en écrivant : Un gouvernement qui manque d’autorité n’aura pas la capacité, sans une crise cataclysmique, d’imposer à son peuple les sacrifices nécessaires afin de faire face aux problèmes de politique étrangère et de défense. Comprenne qui peut.
Oussama Ben Laden, agent de la CIA chargé de combattre les Soviétiques en Afghanistan, puis de semer la discorde entre nationalistes arabes et islamistes, provoquera le cataclysme souhaité.
On dira ce qu’on voudra du 9/11, mais ce fut le plus formidable coup de marketing après Pearl Harbor. L’occasion rêvée, l’acte de contrition des États-Unis de se refaire une virginité grâce à un nouveau péril. Sus aux Arabes !
La machine de guerre est en marche. Les États-Unis sont engagés dans une guerre aux ressources partisanes, multi administratives et d’espace régional. L’oligarchie de l’industrie pétrolière états-unienne convoite la vaste réserve de la région, incluant l’Irak et l’Iran. Regrouper ces richesses est une autre visée de cupidité, une autre insatiable avidité du pouvoir. Les néoconservateurs instigateurs de l’agression américaine contre l’Irak et l’administration Bush exécutrice ont parié sur la subjugation de l’opinion publique suite au 9/11 pour lancer leur razzia en Irak. Guerre contre le terrorisme- guerre préventive pour neutraliser les armes de destruction massive – instaurer un modèle de démocratie attractif qui servirait d’exemple pour tout le Proche-Orient- en dépit de l’opposition à ces mensonges grotesques, les néocons ont gagné leur pari : l’Irak est détruit.
Vu de loin la réalité irakienne est passée comme une lettre à la poste et puis ces pays lointains où meurent des milliers de victimes, n’a empêché personne de terminer sa tasse de café. Sauf que ce n’est pas fini. L’Irak, après le Viet Nam et la Serbie illustre très bien la règle que lorsqu’un État veut justifier une initiative militaire, il en invente le prétexte.
Personne ne conteste le fait que le régime du Nord-Vietnam était un régime communiste ou que Saddam Hussein était un cruel dictateur. Personne ne conteste non plus le fait que les Serbes ont commis des atrocités. Ce qui est en question lorsque je parle de prétexte, c’est la déformation de cette réalité par un battage médiatique mensonger. La falsification a déclenché la guerre du Vietnam et l’invasion de l’Irak ; elle a justifié le bombardement et l’écrasement de la Serbie, et l’anéantissement de la Libye. Quatre développements, dus à des mensonges, qui auraient pu être évités et se répètent pour la Syrie et l’Iran. Une honte pour l’Occident qui voit l’écharde dans l’œil de ses vis-à-vis, mais ne voit pas la poutre qui lui défonce la gueule.
Il n’y a rien à dire sur la Syrie d’aujourd’hui, excepté que c’est le dernier État laïc de la région. Comble de malheur, bourrée de gaz naturel, la Syrie est en travers du chemin vers l’Iran. Tel est l’avis des stratèges américains. Je n’en crois pas un mot, mais ne bougez pas, vous pigerez pourquoi à la fin de cet exposé. Même si le discours télévisé de Bush le 10 janvier 2007, annonçant l’envoi de 20 000 soldats américains supplémentaires en Irak, signalait que son administration va probablement élargir la guerre à la Syrie, à l’Iran et ailleurs au Moyen-Orient.
Dès 2007, le Méphisto de la Maison Blanche et sa meute d’arsouille cuisinaient l’opinion occidentale malléable à souhait, avec l’aide des médias en accablant la Syrie d’accusations mensongères sur l’assassinat de Hariri, d’instiguer les malheureux évènements au Liban, et de développer des armes nucléaires avec l’aide de la Corée du Nord. À l’époque aucun officiel n’a fait la démonstration directe incriminant la Syrie. Qui se souvient de ça ? Et du raid de septembre 2007 de l’aviation israélienne en Syrie ? Des images éparses oubliées.
Tout ces évènements avaient pour but de tracer la physionomie du prochain ennemi du monde civilisé, après l’Iran : la Syrie.
En réalité, la fable sur la présence d’armes atomiques en Syrie éludait une intervention à plus grande échelle d’Israël qui allait entraîner, bien malgré eux, tout un chapelet de nations, dont la Russie et la Chine. Voyant que ce serait carrément envoyer le bouchon sur l’autre rive, Bush a tiré la laisse de son bouledogue sans changer de fusil d’épaule. Un tour de force en soi. Mais, un obstacle se contourne.
Le conflit de l’été 2006, entre Israël et le Hezbollah, s’est achevé par une victoire à la Pyrrhus pour ce dernier (9) et pour le Moyen-Orient. L’ébranlement de la force dissuasive israélienne par le Hezbollah prétendument soutenu, financé et armé par l’Iran et la Syrie répondait parfaitement aux impératifs colonialistes des sionistes qui, je ne le dirais jamais assez, manipulent avec brio l’opinion mondiale au moyen d’une trompeuse couverture médiatique.
Le quotient de cette défaite planifiée est le printemps arabe. L’action conjointe d’Israël, des États-Unis, des monarchies du Golfe et de l’Europe, finançant et armant les mercenaires d’Al-Qaïda en Syrie est un sérieux message d’intention aux Russes et aux Chinois comme quoi la Syrie tombera malgré leur opposition.
Dans ce contexte, il n’est ni juste ni utile de supputer sur la solution qui mettra un terme au plus grand fiasco de politique étrangère US depuis la guerre du Vietnam : il-y-en-a-pas ! « Le danger est non seulement que ces esprits malfaisants aient suffisamment de sang-froid pour envisager l’impensable, mais qu’en fait ils refusent de penser (10) »
Dans cette course à la charogne, l’Europe joue un rôle non négligeable : elle donne la papatte à l’Amérique en remuant la queue au bénéfice d’une clique financière, chapeautée par le FMI et la Banque Mondial, qui ne se maintient que sur la décomposition de tous les États qu’elle domine. Les Grecs et les Islandais en connaissent un rayon. Animée par l’alliance naturelle de partager les mêmes valeurs civilisatrices avec les EU, au fond religieux commun et inspirée de la même culture dite démocratique, l’Europe demeure empêtrée dans une union supranationale qui bat de l’aile avec la France obèse d’intolérance qui cocoricotte les pieds dans la merde (11) à la recherche d’une réincarnation (12), l’Allemagne rupestre qui se cherche une rédemption, l’Angleterre sournoise qui veille au grain, et une chiée de pays satellitaires (ex Union Soviétique) farouchement chrétien que les aboiements, pour entrer, d’une Turquie musulmane font trembler. Voilà pourquoi l’Europe peut tailler son union en pointe. Pour fuir cette réalité elle sert de tremplin à l’expansion américaine en diabolisant la Yougoslavie, l’Irak, l’Afghanistan, l’Iran, la Lybie, maintenant la Syrie, demain l’Algérie, la Jordanie qui favorise, d’une part une prise en main islamique des pays libérés (Irak, Lybie) et produits ce que diaboliser l’Union Soviétique engendrait : gonfler le patriotisme chauvin (13) de ses citoyens ; gonfler les budgets militaires par conséquent, réduire les dépenses domestiques : l’épine dorsale des programmes de la droite.

L’Institut pour le Renseignement et les Affaires spéciales, plus connu comme « l’Institut », en hébreu le « Mossad », a choisi comme devise : « Par la tromperie, tu poursuivras la guerre ».
Quant à Israël, tireur de ficelle de par, entre autres, sa diaspora à majorité « Sayanim (14) », son histoire est indissociable de l’Arabie Saoudite. Ils sont les deux faces de la même médaille eschatologique.
C’est maintenant ça se complique. Comment dénoncer les Israéliens ou les musulmans en évitant l’essaim d’avocats du B’nai Brith pour propagande antisémitisme ou une fatwa. Les Américains et les Européens sont peinards, on leur tape dessus c’est clair que c’est le politique qui est sur la ligne de mire et non le chrétien. C’est impressionnant aujourd’hui on peut aller contre le bon sens, mais pas contre la connerie.
Bon, dire que les musulmans sont des enculés d’Allah, et caricaturer le Prophète n’est là qu’une saine et libre expression démocratique que tous applaudissent ; dire que les chrétiens sont des cloportes qui vénèrent un pédé né d’une pute et d’un va-nu-pieds passe encore à condition de choisir son auditoire, auquel cas vous remplacez pédé par lépreux, juif ou le mot de votre choix. C’est selon. Mais les sionistes-machiavéliques-bergers-d’un-peuple-qui-demeure-à-part-et-qui-n’est-pas-compté-parmi-les-nations (15) ; comment dire qu’ils en trimbalent une belle, qu’ils nous font chier la bite avec leurs vesses qui font badaboum, sans être livré en holocauste sur l’autel des tribunaux. Hein ? Dites-le-moi et je vous paye un pot.
En attendant, comme j’emmerde ces démocrates et hystériques du Divin, je plonge.
Jamais, au grand jamais le Moyen-Orient n’aurait vécu le chaos que l’on connait suite à l’émergence de l’État spartiate d’Israël sans la création au préalable de l’Arabie Saoudite. Imaginez un instant Israël au cœur d’un monde arabe composé d’une mosaïque ethnoculturelle non belliqueuse ? Des musulmans, des chrétiens, des juifs (16)… sur la région la plus riche en pétrole… sans nationalisme… sans fanatisme… sans haine exacerbée… sans faire payer à l’autre son droit de cité au royaume de Dieu… avec des conflits certes – ce ne serait pas l’Éden, mais ce ne serait pas l’immense charnier que l’on connait et qui n’en finit pas de grossir -, mais hors du champ religieux irrationnel du licite et de l’illicite ; humus cloaqueux nécessaire pour la survie d’Israël… donc laïc bien que croyant… qui pensent donc qui sont … appelé Arabes parce que partageant le même idiome ? La catastrophe ! Qu’auraient fait les Israéliens pour assurer leur survit sans être victime d’un ennemi à abattre ? Contre qui se battre au nom de Iahvé, nom de Dieu, et pouvoir se lamenter pour mieux recommencer ? Et qu’aurait fait l’occident de son humanisme séculaire ? Contre qui se protéger ? Qui civiliser, merde ? Bernard Henri Lévy (17) et sa clique d’éditocrates (18) seraient passés inaperçus, quelle horreur ! Du Kafka à chier !
Dieu merci, pour nous éviter ce cauchemar, l’Empire britannique a établi son projet machiavélique de politisation de l’Islam par le biais de Jamal Eddine Al Afghani (1838-1897) fondateur des frères musulmans, agent britannique qui favorisa l’émergence du premier pôle du monde libre : L’Arabie Saoudite (19). Cette politisation de l’islam a pris sa vitesse de croisière durant la chute de l’Empire ottoman en atteignant le mur du son avec l’émergence de l’État d’Israël. Depuis L’Arabie Saoudite a déployé tous ses efforts, en concert avec les Britanniques, les Américains et les Israéliens, pour contrer toute émergence d’un nationalisme séculier dans le monde arabe sous prétexte de combattre le communisme. Dans ce contexte les populations arabes, pas plus connes que d’autres, furent soumises à des régimes répressifs, ont pris l’habitude d’obéir, et ont perdu tous sens critiques, tenant leurs dirigeants en discrédit suite aux promesses de démocratie jamais tenues et à une succession de défaites, face à Israël, érigées en victoire dans le seul but de les maintenir asservis. Privées de justice sociale, de projets économiques et politiques, témoin de l’effondrement des valeurs morales et intellectuelles, bafouées par une élite arrogante, rusée et intellectuellement falote mimant l’occident dans ce qu’elle a de plus grossier, les populations déshérentes n’avaient plus que le recours au dernier palliatif : Allah. Rien n’a mieux préparé au pouvoir des turbans que le pouvoir des bottes : le tremplin vers l’abîme de l’ignorance, vers le printemps arabe.
Vous remarquerez que ce schéma se retrouve partout : dès qu’une communauté souffre de brimade, de détresse culturelle, économique ou qu’elle redoute un danger quelconque, souvent fictif, les Temples de toute confession affichent bourré. Marrant non ? Convenons qu’à quelque chose malheur est bon et que les Attila à Obama en passant par Napoléon, Hitler, les Saoud et les Netanyahu, sans oublier les multinationales et le FMI, doivent une fière chandelle au Divin.
Aujourd’hui la dynamique fonctionne toute seule. La furie est au rendez-vous. Comme le disait mon ami Nietzsche : « Qui vit de combattre un ennemi a tout intérêt à ce qu’il reste en vie (20) ».
Vue de loin ça ressemble à une ronde ludique faite d’agressions, d’attentats et de représailles. Les cocus de tout bord ne tuent que pour Dieu, Allah et Jehovah. Du grand art ! Voilà pour la tare des choses. Comme quoi, la bêtise tue. Avec ça, faut avoir l’optimisme solidement boulonner pour ne pas se flinguer.
Il est curieux de remarquer que les peuples qui font l’histoire s’appuient fréquemment sur des êtres cruels et sans scrupules. Le cas des Israéliens est édifiant.
Les idées les plus justes, supposées mener à la paix universelle, au passage obligé par d’effroyables et sanglants désastres furent, de triste mémoire, l’alibi de toutes sortes d’utopistes, des illuminés aux scrupules qui tiendraient dans une boîte à pilules. Ainsi Théodor Herzl apologiste du mythe (21) du Juif persécuté, grossit les rangs de ces hommes qui escaladent d’autres hommes avec une furia d’écureuil ; dans ce sens qu’en ce temps-là, la question juive fut partie prenante d’une Europe des nations émergentes, turbulentes fondamentalement chrétiennes d’où Herlz a adopté la vision sectaire d’une identité juive non compatible avec les nations pour la projeter au sein d’une société pluriethnique et pluricommunautaire (le Moyen-Orient) dans l’espoir d’y voir émerger une société exclusivement juive. La notion de compatibilité avec les sociétés Moyennes Orientales ne semblait pas trop le troubler, car la seule fois où il fait allusion aux populations locales c’est sous l’appellation de barbares (22) (p44) où ils (les Juifs) s’érigent en rempart et en avant poste, des mercenaires, pour protéger une Europe pourtant persécutrice, et, en qui Herlz trouve (quelle abnégation) une vertu dont il fait sienne : la tolérance (ne riez pas) (p.95). Dans la foulée il trace à main levée la carte illustrant (23) (voir figure ci-dessous) les paroles de Iahvé : « à ta race j’ai donné ce pays depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve de l’Euphrate (24)… »
Charmant homme, ce Herzl, vraiment !
ooo
Cette carte illustre le drame du Moyen-Orient en général et des combats en Syrie actuellement. Cette carte explique aussi pourquoi les dirigeants israéliens n’ont jamais officialisé les frontières de leur État. Comme quoi, une image vaut mille mots.
Les Israéliens ; éternelles victimes depuis la farce de l’Exode (25) aux giries incantatoires écumées de la fange d’un antisémitisme entretenu pour occulter leur ambition colonialiste du Moyen-Orient, sont assurés de l’impunité à combattre un terrorisme qu’ils s’évertuent à régénérer avec la complicité des Américains et Saoudiens. Ces derniers sont les premiers gagnants, mais à court terme. La Syrie, à moins d’un miracle (et là j’aurai l’air d’un con, et ce sera tant mieux), rongée par les hommes du monde libre ; les mercenaires d’Al Queda, tombera sous la gouverne islamiste. La Jordanie suivra, le Liban est à point, l’Égype, l’Irak, la Lybie et la Tunisie ; mission accomplie. L’Algérie ne perd rien pour attendre, Bernard Henri Lévi l’a dit. Et, à l’instar des chrétiens d’Irak, d’Égypte, et des juifs qui jadis peuplés ces régions, les chrétiens du Moyen-Orient, sarclés à leur tour, iront grossir les diasporas d’Amérique et du Canada.
L’Iran ne subira aucune escarmouche. La gesticulante entourant l’infrastructure nucléaire iranienne est un prétexte qui a pour objectif d’amplifier et de perpétuer le chaos au Moyen-Orient. Souvenez-vous ; où se trouvait la grande menace du monde libre, Ayatollah Khomeiny en 1979 ? À Paris ; les otages de l’ambassade US ; la fatwa contre Sulman Rushdie ; la fable du programme nucléaire iranien… et, ne nous leurrons pas ; depuis plus de six ans que cette mascarade dure, l’Iran avait largement le temps de se doter de l’arme nucléaire. Une telle mise en condition de l’opinion mondiale répond parfaitement aux occultes impératifs impériaux des zélotes de Washington et de Tel-Aviv. Enfin, depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la Turquie, l’Iran et Israël ont constitué le triangle sécuritaire des intérêts de Washington et le demeurera.
Au terme de ce florissant printemps arabe, l’Arabie Saoudite aura enfin son panislamisme morbide. L’Europe aura la satisfaction de voir son avalanche humanitaire aboutie, l’Amérique aura de quoi se goinfrer en attendant mieux : balancer sa camelote nucléaire contre la Chine et la Russie pour pouvoir enfin dormir en paix.

Tu devras frapper au fil de l’épée les habitants de cette ville, tu la voueras à l’anathème, avec tout ce qui est en elle. Et même son bétail…(La Bible. Deutéronome XIII,16.)
Mais ce n’est qu’une étape ; un réajustement de l’échiquier en préparation à une réminiscence de la conquête du far-west. Avec les islamistes infestant les territoires, Syrien, Libanais, Irakien et Jordanien, dans le rôle des Indiens « non seulement sauvages, mais loups qui seront repoussés pour laisser la place aux foyers de civilisation (26) », et les Israéliens, qui ont de la suite dans les idées, dans le rôle du général Custer : une nation qui émerge par le sang ne peut survivre que par le sang. Et ça, comme purée de goudron, les amis !…
Le royaume panislamique d’Arabie Saoudite, se verra réduit en peau de chagrin, amputé à son tour de sa région la plus riche pour l’unification d’Eretz Israël.
En conclusion, imaginons le scénario suivant :
Imaginons que l’Occident humaniste répartisse le quart des $1,392,005,480,223 de dollars investis dans la guerre en Afghanistan et en Irak, des 320, 000, 000 d’euros en Lybie et des millions non comptabilisés pour armer et encadrer les tueurs en Syrie, aux populations arabes du Moyen-Orient et je ne parle pas de l’Afrique pour qui c’est aussi applicable. Imaginez aussi que les trois quarts restants soient retournés dans les fonds publics d’Occident pour la santé, l’éducation, l’aide social tout ça comme il se devrait. Ne croyez-vous pas que les potentats arabes tomberaient comme des quilles, que ces populations n’aduleraient pas l’Occident et l’Amérique en tête porteuse de paix et de sérénité, qu’elles s’accommoderaient de la présence d’Israël tant qu’elles seraient à l’abri des violences irrationnelles et contradictoires ?
Après tout, ces peuples, comme tous les peuples, ne demandent qu’à vivre libres et émancipés. Pas vous ?
[1] Emprunté à Jean Bacon ; Les Saigneurs de la guerre. Éditions Phébus.
[2] Lire à ce propos : La psychologie de masse du fascime, par Wilhem Reich.
[3] Le sionisme contre Israël, par Nathan Weinstock est la meilleure source documentée pour comprendre la dynamique du mouvement sioniste. Pour ceux qui lisent l’Anglais ; The hidden history of zionism, par Ralph Schoenman est un incontournable.
[4] Zionisme in the age of the Dictators, par Lenni Brenner ; éditions CROOM HELM.
[5] Lire à ce propos ; The Israel lobby and U.S foreign policy ; par John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt ; édition Viking Canada, 2007.
[6] L’État des juifs ; éditions La Découverte, page 36.
[7] Jesse Helms, «Entering the Pacific Century », Heritage Founadation (qui fut le principale bailleur de fond de la campagne Bush fils, soit dit en passant) Washington, DC, 1996.
[8] Le PNAC (Project for the new American Century) établi en 1997, annonçait le projet américain du XXIe siècle. http://www.newamericancentury.org/. La version française est accessible à : http://www.reopen911.info/uploads/document/fichier/pnac-reconstruire-les-defenses-de-l-amerique.pdf.
[9] C’est à ce genre de comportement que l’on peut mesurer l’imbécillité des Arabes. Elle est mahousse. Il faut une fusée interplanétaire pour rejoindre les deux bouts.
[10] Hannah Arendt ; Du mensonge à la violence ; éditions Calmann Lévy, p. 109.
[11] Merci Coluche !
[12] Pierre Péan relate bien le chant du coq dans son livre : Le monde selon K.
[13] Pour 100 grammes de patriotisme vous avez 40 grammes d’amour de Dieu et limité aux habitant de la patrie, et 60 grammes de haines pour tout ce qui se trouve au-delà des artificielles frontières tracées par la saloperie du moment.
[14] Je vous réfère au : Printemps des Sayanime, de Jacob Cohen, seul livre que je connaisse en Français. Il y aussi, mais en Anglais : The Israel Lobby and US foreingn policy, par John J. Mearsheimer and Stephen M. Walt.
[15] Nombres XXIII, 9. Si ce n’est pas du racisme, c’est que je ne m’y connais pas.
[16] Oui des juifs, dont la présence, comme les chrétiens, était légitime et nécessaire à l’équilibre de la région.
[17] Ah, si les lumières voyaient sur quel tas d’immondices la France évolue !…
[18] Je ne les mentionne que pour le prétexte de vous recommander l’ouvrage de M. Chollet, O. Cyran, S. Fontenelle et M. Reymond ; Les Éditocrates ; Éditions La Découverte.
[19] Lire à ce propos Devil’s game par Richard Dreyfus ; Metropolitan books, New York 2005.
[20] Friedrich Nietzsche. Je m’insurge contre tous ces imbéciles qui associent sa philosophie à l’esprit nazi. Tout ça parce que Hitler à lu Nietzsche. Et s’il avait lu Montaigne ? Je défis quiconque de démontrer l’antisémitisme de ce lumineux philosophe dont la pensée était anti-antisémite.
[21] À ce propos, lire la magistrale analyse de Hannah Arendt ; Sur l’Antisémitisme ; éditions Calmann Lévy.
[22] L’État des Juifs ; La Découverte.
[23] Dans son journal personnel Herlz parle de l’étendu d’Eretz Israël : depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve de l’Euphrate. Rabbi Fischman, membre de l’agence juive de Palestine, déclarait au commité sprécial des requêtes des Nations Unis le 9 juillet 1947 : La terre promise s’étend depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve de l’Euphrate. Elle incluse une partie de la Syrie et le Liban.
[24] La Bible. Genèse XV, 14-12. La Pléiade.
[25] Je veux bien le croire, et je le crois, mais à une certaine limite, car je me dis que si des gens ont vu passer des soucoupes volantes, personne jamais n’est monté dans l’une d’elles.
Je vous invite à lire le chapitre de l’exode dans la Bible. Vous constaterez que le fouteur de merde est nul autre que Iahvé, que le méchant Pharaon, comme le méchant Assad l’a, divinement, dans le prose.
[26] Extrait d’une lettre de George Washington adressée à James Duane en 1783. Voix Indiennes voix américaines, par Nelcya Delanoë et Joëlle Rstkowski. Éditions Albin Michel, p. 99.
(391)
Terrible vérité… surtout lorsqu’il n’y a d’autres armes que celle de l’information. Les chiffres sont plus qu’impressionnants….
Excellent article, mais trop long. Aprés des années de réflexions qui me coutèrent cher en reniements des idées de ma jeunesse, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il faut que tous ceux déclarés antisémites par le lobby sioniste n’hésitent plus à se déclarer tels. Antisémite n’est qu’un mot, nullement synonyme de judéocideur. Si des centaines, des milliers de gens affirment qu’ils sont antisémites (au sens élargi que donne à ce terme le lobby sioniste), votre discours se raccourcira et se simplifiera.
Il apparaitra alors qu’il y a deux sortes d’antisémites. Les antisémites sionistes et les antiémites antisionistes. L’antisémitisme des premiers est le plus simple : il se propose d’envoyer les sionistes au moyen-orient en les livrant aux griffes des antisionistes locaux. Ce n’est plus notre affaire. Qu’ils dégagent est notre affaire. Ce qui leur arrive là bas est l’affaire de leur nouveau pays d’accueil.
Vos analyses sont documentées et incontestables, mais ne mènent à rien d’autre qu’à l’antisionisme. Elles permettent de comprendre la politique internationale, mais c’est tout. Or notre problème est que nous sommes dominés par le lobby sioniste. Tant qu’il n’aura pas été envoyé ailleurs, ces analyses restent des mots. On comprend quoi comprendre, mais on ne comprend pas quoi faire.
Et d’ailleurs, est ce que les Juifs du Cercle sont prêts à déclarer qu’ils renoncent à la nationalité israélienne et qu’ils sont Israélites et non Juifs ? Condamnent-ils fermement la lutte contre l’antisémitisme ? Se montrent-ils solidaires des condamnés pour antisémitisme et négationnisme (même en divergeant d’opinion) ? Sans de telles déclarations, je ne leur fait pas confiance. Et le Cercle des Volontaires est un enfumage de plus. Défendre Assad ne me suffit pas. Condamner les USA et Israël ne me suffit pas. J’exige de la clarté, de la rigueur, pour vous considérer comme de véritables camarades de combat. Si vous ne voulez pas foutre les sionistes dehors, vous n’êtes qu’un leurre de plus. Désolé de ma franchise, mais je ne milite pas sans confiance.
Merci de réagir et surtout merci pour votre
franchise. De nos jours, c’est une denrée rare. J’acquiesce à tous vos
propos,
mais je vous arrête à : on ne comprend pas quoi faire.
Cher correspondant je ne suis pas un
missionnaire et entre vous et moi je ne sais pas quoi faire. J’écris parce
que j’abomine de tuer. Je
partage aussi votre désespoir et j’ai trouvé l’exutoire dans l’écriture.
Pas pour me soulager,
mais pour interpeller, provoquer pour susciter une réaction, non pas de
violence, mais de réflexion, tendre une main. C’est si rare de nos jours
une main tendue.
Nous n’avons que des bras d’honneur.
Vous dites : Et d’ailleurs, est-ce
que les Juifs du Cercle sont prêts à déclarer qu’ils renoncent à la
nationalité
israélienne et qu’ils sont Israélites et non-juifs ?
La question n’est pas de passer d’un extrême à
l’autre. La présence des juifs au Moyen-Orient est légitime tout autant que
n’importe quel musulman, chrétien ou même athée. J’ai été persécuté pour
avoir
émis cette opinion dans mon pays (je suis arabe en passant). Je ne
m’attends
pas à ce que les membres du cercle des volontaires soient farouchement
anti israéliens.
Ils ne me l’ont pas dit et je m’en fous. Je les trouve courageux pour
dénoncer
les aristocrates du crime de tous bords qui prolifèrent dans la fange de
l’imbécillité et de la soumission. Que le cercle des volontaires est un
enfumage ; j’aurai été berné et victime de ma naïveté. D’ici là je leur
fais confiance. Jetez n’importe quoi à un naufragé sur le point de couler,
même
une carcasse, il s’y accrochera. Je suis ce naufragé.
Je ne sais pas pourquoi vous évoquez Assad,
mais je ne le défends pas, bien que je ne lui souhaite pas le sort
abominable
de Kaddafi et qu’il ne soit pas plus dictateur à mes yeux qu’un Obama. Ce
qui se passe au Moyen-Orient n’a rien à voir avec les personnes
dirigeantes. Ce qui se passe dépasse les personnes, les peuples,
l’entendement.
Je n’ai malheureusement pas le pouvoir de condamner les USA, les
Israéliens ou
qui que ce soit : je les dénonce tout comme je dénonce les Arabes.
Personne n’est innocent, mais il y en a de beaucoup plus dégueulasse que
d’autres.
Enfin vous ne pouvez pas exiger de la clarté,
ni quoi que soit, mon article n’est pas un spectacle, des milliers de
bouquins
ne suffise pas à couvrir le sujet, mon but, dans les limites modestes de
l’article est, encore une fois d’interpeller, de susciter la réflexion et
de
tendre une main qui serre la votre bien fraternellement.
Fayez
NB : Il manque une carte du Moyen-Orient
dans l’article. L’absence de cette carte ampute la compréhension complète
de
l’article. Elle sera insérée dans les prochaine 24 heures. Je vous invite à
revoir le tout.
Si tout était aussi simple…
1) Il me semble que la nation qui a mis son grain de sel au Moyen-Orient est la GB, via T.E Lawrence, via la fin du mandat britannique en promettant cyniquement aux deux parties un état ( technique utilisée aussi contre les Indiens et les Pakistanais).
2) Assad n’est pas un ange. Il a été préservé au pouvoir pour maintenir des intérêts. Que son opposition comprenne des gens encore pire que lui ça ne fait aucun doute. Obama est un américain, même si je pense que dans sa tête il est nettement moins c* que Bush. Par contre a été émis l’hypothèse de l’existence d’un lobby américain Arabe qui aurait largement trouvé son intérêt à participer aux différentes guerres qui ont renversé des dictateurs dit laïcs ( alors qu’en réalité ces dictateurs ont toujours instrumentalisé leurs islamistes). Ce même lobby serait sous influence Saoudienne ou Qatarie, et participerait à la diffusion d’une lecture étriquée de l’Islam
3)Vous lancez des diatribes contre le nationalisme blanc, avec raison. Mais les peuples Amerindiens, Arabes, Asiatiques, et Noirs, ne sont pas non plus épargnés par ces fléaux que sont les nationalismes raciaux. Vous oubliez de dire que ces nationalismes suprémacistes, à l’instar de toutes les causes politiques, sont instrumentalisés à des fins personnelles.
C’est depuis le onze septembre que dans certaines têtes à germé l’idée d’un Bloc Blanc composé des US, de l’Europe, et d’Israël ( vu au Proche-Orient comme une base de l’Occident). Dans ces consciences-là on retrouve effectivement des néo-conservateurs ultras, dont certains ont des fois ardentes vis-à-vis d’Israël telles qu’ils sont sans le savoir des islamistes invertis. D’ailleurs Le Pen père et fille sont à l’opposé sur ce sujet, JMLP soutenait les dictateurs laïcs par antisionisme et sa fille cherche a avoir la bénédiction de l’extrême-droite israélienne qui va jusqu’à tisser des liens avec des néonazis européens au nom de sa lutte contre l’islamisme (??!!)
Maintenant, il ne faut pas être aveugle non plus. Au nom d’un anticolonialisme revanchard sévissent en Afrique des nationalismes racistes anti-blanc, et dernièrement sinophobes. C’est un moyen pour les dictatures Africaines de préserver leurs pouvoirs sur les populations…et de semer le trouble chez d’autres nations où figurent des communautés originaires de leurs contrées.
Bon, en fait il faudrait que j’écrive un article pour être plus direct!
Bravo pour ce travail. Merci de m’avoir répondu si gentiment.
Tout ce que vous dites est vrai, même sur le racisme antiblanc. Mais comme tout effet à une cause, je vous demande : comment les Africains sont-ils tombés si bas ?
La réponse, si réponse il y a, sera peut-être dans votre article que je me ferai un plaisir de lire.
Ah oui ! Une dernière chose Obama est beaucoup moins con (n’ayons pas peur des mots) que Bush, certes, c’est un futé du gland, une sirène qui séduit le monde, comme les marins de la mythologie grecque qui périssaient sur les écueils attirés par leurs chants merveilleux, et l’attire vers les ténèbres.
Jean-Claude Paye décrit très bien le personnage dans son article : http://www.voltairenet.org/article176511.html