Manifestation “Halte Au Massacre En Birmanie” (6 juillet 2013)
Date : Samedi 6 juillet 2013, à 14h30
Lieu : au départ de Barbès – Rochechouart (Paris 18ème)
Accès : Métro lignes 2 et 4
Pour Plus d’information : www.collectif-hameb.com
L’UNE DES COMMUNAUTÉS LES “PLUS PERSÉCUTÉES AU MONDE “, SELON L’ONU !
Qui sont les Rohingyas ?
Les Rohingyas sont une minorité ethnique de confession musulmane, vivant dans un pays à majorité bouddhiste, dans l’état d’Arakan, en Birmanie. La présence des Rohingyas dans la région de l’Arakan remonte au 7è siècle, bien avant l’arrivée des Rakhines de confession bouddhiste que les historiens situent à partir du 10e siècle.
Des décennies de répression et de discrimination
Depuis les années 1970, une politique de répression, de violence et de déportation a été entreprise à l’encontre des Rohingyas afin les expulser vers les pays limitrophes.
En 1982, une loi relative à la citoyenneté a même, sans autre forme de procès, déchu les Rohingyas de leur nationalité birmane !!
Depuis, la junte militaire birmane a mis en place un programme d’épuration ethnique et religieuse contre cette communauté, qui se voit injustement accablée de tous côtés : absence de liberté de circulation, travail forcé, règle, mise en place de lois discriminatoires concernant le mariage et le droit d’avoir des enfants, planning familial imposé, restrictions administratives, difficultés d’accès à l’éducation et à la santé, exclusion politique et religieuse, humiliations, mauvais traitements, confiscation des terres et des biens, taxes arbitraires, ainsi que des viols, des tortures, des exécutions sommaires, sont au nombre des exactions commises à l’encontre de cette minorité.
Une nouvelle montée de violences
Depuis le début du mois de juin 2012, cette minorité est à nouveau victime de violences meurtrières et d’attaques ciblées de la part de milices bouddhistes extrémistes armées, soutenues par les forces de sécurité et l’armée birmanes, et sous l’oeil bienveillant de la junte au Pouvoir. Tout cela, dans le l’indifférence la plus totale de la classe politique internationale, et dans un silence médiatique intolérable.
Dans un rapport paru le 1er août 2012, l’ONG Human Rights Watch pointe du doigt la situation alarmante de la minorité Rohingya en Birmaniem et estime à plus de 100 000 personnes la population Rohingya « en errance et manquant cruellement d’aide alimentaire, d’un abri et de soins médicaux ». Selon Nurul Islam, président de l’Arakan Rohingya National Organization (ARNO), on a recensé « plus de 1 000 civils Rohingyas morts et plus de 14 villages incendiés, en seulement 10 jours de persécutions ! »
Une autre minorité, de confession chrétienne celle-là, est elle aussi persécutée par la dictature birmane : la communauté Kachin, qui contrairement aux Rohingyas, a pu mettre en place un groupe armé d’auto-défense, le Kachin Independence Organization (KIO), et est par conséquent plus à-même de se défendre, même si elle reste sous la menace constante du Pouvoir bouddhiste.
Les Rohingyas, quant à eux, sont plus que jamais abandonnés à leur sort, dans l’indifférence de la communauté internationale !
Devant l’horreur, des milliers d’entre eux ; contraints de fuir leur pays, se retrouvent refoulés par les garde-frontières du Bangladesh, dont le Gouvernement a récemment ordonné aux ONGs (Organisations Non Gouvernementales) de suspendre l’aide aux réfugiés qui réussissent à franchir leur frontière.
Devant l’ampleur de la catastrophe humanitaire, une intervention de la communauté internationale s’impose !
La mobilisation se met en place timidement un peu partout dans le monde, malheureusement insuffisante pour mettre la pression sur le régime voyou birman, d’où la nécessité de nous rassembler et de réunir nos voix afin de dénoncer ces crimes atroces et d’exiger la cessation de ce massacre, un accès libre des organisations humanitaires aux victimes, et surtout, la protection immédiate de la population Rohingya.
Soyons donc nombreux, et crions fort d’une seule voix : « HALTE AU MASSACRE EN BIRMANIE !!! »
Collectif Halte Au Massacre En Birmanie
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C’est une situation paradoxale que ce soit une fois des personnes d’origine bouddhiste qui sont violents. Alors que normalement ce sont plutôt des ethnies musulman.Les craintes bouddhistes sont lorsqu’une femme bouddhiste mariant un musulman elle “perd” sa religion,il est sûr que à long terme la tendance va s’inverser.C’est malheureusement un réflexe de survie qui engendre des violences. Il serait de bon ton que toutes les religions à tendance “expansionnistes” revoient leurs écrits et le monde irait beaucoup mieux.
Ce n’est paradoxale qu’en apparence, car contrairement à l’image véhiculée par la télévision, les bouddhistes peuvent être violents comme n’importe quels fidèles manipulés. Et toujours à rebours de ce que nos médias “mainstream” veulent nous faire croire, les musulmans ne sont évidemment pas violents par nature !! ^^