Des flics matraquent et jurent de « baiser ta femme » : bienvenue au commissariat de Cergy (StreetPress)
Cergy (95) – « Le policier a approché le porte-manteau de ma bouche et il m’a dit : “Tu veux peut-être faire autre chose avec ? Ça se voit que t’as l’habitude, t’es qu’une sale pute !” ». Ismahène raconte son passage au dépôt du tribunal de Pontoise, et le silence se fait dans la maison familiale. « C’est comme s’il m’avait violée », souffle l’étudiante en master de psychologie du travail, aux longs cheveux bruns. Son mari Florian, un agent territorial de 22 ans, « en a un peu marre de raconter » lui aussi sa soirée du jeudi 31 octobre, quand au même moment au commissariat les fonctionnaires lui ont promis :
« De toute façon, on va bien s’occuper de ta femme, on va la baiser au dépôt. »
La soirée de Florian et Ismahène aurait pu se terminer au chaud dans leur appartement. Mais les incidents entre les policiers et le public au sortir du tribunal de Pontoise ont tourné ce soir-là à la bavure policière. StreetPress a recueilli les témoignages de 6 personnes présentes sur place ainsi que d’un avocat qui a assisté à une partie des faits. Dans cette affaire, StreetPress a aussi eu accès à certains éléments d’une autre plainte qui relate les faits, sur la base de témoignages de policiers. Une plainte déposée le jour même par quatre fonctionnaires à l’encontre d’Ismahène et Florian… pour outrage. Nous avons également pu consulter le signalement fait à l’IGPN et constater les marques de coups sur les visages et les corps d’Ismahène et Florian qui s’apprêtent à déposer une plainte au parquet.
Jeudi 31 octobre, aux Assises pour mineurs de Pontoise. Après cinq jours d’audience à huit clos, le délibéré est public ; Ismahène et son mari y assistent dans une salle bien remplie. Sur le banc des accusés, cinq jeunes dont un de leurs proches, comparaissent pour le braquage avorté d’un bar-tabac au cours duquel un coup de feu a été tiré. Il est 22h10 et les verdicts tombent l’un après l’autre. De trois à sept ans de prison pour quatre d’entre eux, le cinquième est acquitté. « Les peines sont lourdes », juge Naana* la mère d’Ismahène, également présente. « Mais on sait qu’ils peuvent faire appel. » Quelques clameurs de surprises en entendant les condamnations, un applaudissement vite interrompu au moment de l’acquittement. « L’assistance reste relativement calme », témoigne Maître Lemoine, l’avocat d’un des condamnés.
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