Jean Angius, citoyen excedé, met en garde Manuel Valls contre le sionisme
Jean Angius, ancien soldat de l’armée française, interpelle Manuel Valls à propos de l’influence du sionisme en France, et des réactions populaires qu’elle pourrait provoquer. Excédé par l’affaire Dieudonné, il explique notamment que celle-ci occulte (opportunément pour la classe politique) les vrais problèmes des français (chômage, …). Si cette vidéo a la vertu de montrer la colère partagée par une partie des français, tout en dénonçant avec raison la classe dirigeante et ses différentes trahisons envers le peuple qu’elle est censée servir, le Cercle des Volontaires tient toutefois à nuancer certains propos de Jean Angius qui pourraient heurter certains citoyens, en particulier :
– Le Talmud. La plupart des livres sacrés contiennent des passages troublants, voir pouvant être interprétés comme des appels à la haine ; aussi bien la Torah, que la Bible ou le Coran. Se focaliser sur le Talmud sans dénoncer les autres est dangereux. D’autre part, chacun doit balayer devant sa porte. Les critiques ou les mises au point concernant le Talmud sont bien plus légitimes lorsqu’elles proviennent de la communauté juive elle-même.
– Français de souche. A partir de combien de générations un français est-il considéré comme « français de souche » ? De nombreuses familles juives sont installées en France depuis des siècles. Ne peuvent-elles pas être considérées (et se considérer elles-mêmes) comme françaises de souche ? En posant la question, nous répondons évidemment par l’affirmative ; la terminologie utilisée par l’auteur de la vidéo nous a semblé malheureuse.
– Israël. Si l’État juif est à l’origine du malheur du peuple palestinien depuis la Nakba (et à l’origine de nombreux troubles au Proche-Orient), ce n’est pas non plus le coupable de tous les malheurs du monde. Oui, une partie de la classe politique française est idéologiquement inféodée à Israël tout comme, dans une moindre mesure, une partie l’est des États-Unis. Mais il ne faut pas laisser penser qu’il s’agit là du seul réel problème du monde ou de la France.
– Antisionisme. Il est tout-à-fait légitime de s’opposer au sionisme. Mais il ne faut pas tomber dans le piège de la radicalisation. Quand bien même nous restons pacifistes, certains font tout pour déclencher un affrontement sionistes / antisionistes, que ce soit entre nations, ou bien à l’intérieur même d’une nation comme la France. Ne nous laissons pas entraîner dans un affrontement physique, restons sur le terrain citoyen des idées, de la politique, et de la souveraineté du peuple à recouvrer. C’est important de le rappeler.
– Immigration. Beaucoup de français sont inquiets de l’immigration. Mais en période de plein emploi, l’immigration ne suscite pas ce genre d’inquiétude. Donc le réel problème n’est pas l’immigration en tant que telle (l’immigration est d’ailleurs un phénomène naturel), mais le chômage, et les politiques de non-intégration des immigrés à la communauté nationale.
Raphaël Berland
(1046)
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“le Cercle des Volontaires tient toutefois à nuancer certains propos de Jean Angius qui pourraient heurter certains citoyens” en ce qui concerne le Talmud, l’état d’Israël, l’antisionisme, la dénomination “français de souche” et l’immigration.
MERCI pour ces nuances Raph, ça fait plaisir à lire +
Le caractère majoritairement modéré de ce propos globalement nuancé est impressionnant
Une nuance : l’assez égocentrique De Gaulle ne fut pas si admirable que çà et il aima davantage son idée de la France qu’il ne servit les Français, la majorité des plus pauvres en particulier
Merci
Je ne suis pas d’accord, Raphaël, la critique d’un ouvrage, quel qu’il soit, n’est pas plus pertinente lorsqu’elle provient d’un membre de la communauté à laquelle l’ouvrage est rattaché. Cette logique reviendrait à dire qu’une critique n’est au final pertinente que si elle est posée par un défenseur de l’œuvre critiquée, et dans le même temps, non pertinente lorsqu’elle vient d’un détracteur.
Pour moi, la pertinence d’une critique ne vient pas de QUI émet la critique (le messager), mais de la valeur des argument avancé par la critique elle-même, d’où qu’elle vienne (quel que soit le messager).
Si nous voulons cesser d’être le jouet des intentions des uns et des autres, nous devrions appliquer ce principe : analyser le message et non le messager. Le contenu plutôt que le contenant (d’ailleurs, le meilleur moyen pour détecter une intention cachée, c’est justement de procéder à une analyse factuelle qui ne tient pas compte du messager ; il faut donc d’abord s’intéresser au message, et seulement ensuite, si incohérence il y a, s’intéresser éventuellement au messager et ses éventuelles intentions ; or, nous avons par trop l’habitude de faire exactement l’inverse, ce qui fausse la plupart du temps nos jugements).
Sinon, nous allons très souvent perdre notre temps et notre discernement en vains procès d’intentions. je sais qu’on est tous champions pour ça, mais je suis sûr que cela fait partie de nos problèmes.
Le Talmud, comme n’importe quel autre livre, quel qu’il soit, je m’autorise à en produire une critique et en dénoncer tous les passages que je juge infamant.
Pour le reste, tes remarques sont toutes sujet à débat et à discussion, mais je ne vais pas prolonger. Dans l’ensemble, je trouve l’intervention de ce monsieur très pondérée et très juste, même si je n’ai pas forcément le même point de vue que lui.
Morpheus
ETAT JUIF ????? TOUT ES DIT…….ADIEU
C’est vrai, il s’agit d’un état sioniste.
Français de souche ne vous apparaît pertinent? Faut-il préciser la souche pour venir à bout de vos réserves?
Le territoire de la France actuelle était déjà compris dans l’ensemble occupé par les tribus Gauloises ou l’empire de Charlemagne. Les Français de souche, comme l’indique l’expression, sont enracinés dans les territoires qui ont formé et forment encore les provinces charnelles de la France.
Ils sont les héritiers de ceux qui les peuplaient jadis. Or, la France est Chrétienne au moins depuis le baptême de Clovis, il y 1500 ans.
On est donc Français par l’héritage historique, culturel, linguistique, et religieux… On est Français par la filiation, c’est-à-dire par l’inscription dans une chaîne symbolique dont le nom du père, reçu en héritage, est le symbole.
Le nom, c’est l’identité. Votre question initiale devient donc caduque.
Les Québécois n’habitent plus en France depuis 400 ans. En revanche, ils ont des noms typiquement Français, ils parlent le Français, ils sont chrétiens. Ils ont le même héritage culturel, historique, linguistique, religieux. Pour cause, ils viennent de France…Ils ont la même souche que les Français. Je me reconnais en eux. Quand je les vois, je me vois. Quand je les entends, je m’entends.
Ce n’est pas le cas avec tout le monde.
Nier l’existence des Français de souche, revient à nier le concept même d’origine.
S’il n’y a pas de FDS – à partir de combien de générations est-on FDS?- c’est votre question, il n’y a pas de Sénégalais de souche. A partir de combien de générations est-on Sénégalais de souche? Il n’y a pas d’Algériens de souche. A partir de combien de génération est-on Algérien de souche?…Autant dire que plus personne n’a d’origine, si ce n’est un ailleurs chimérique, un lieu Autre, impossible à localiser, puisqu’inexistant.
Nier l’existence de la souche, c’est à dire celle de l’origine, revient à postuler l’anhistoricité du Sujet au sens ou Lacan la définit, et donc la forclusion du signifiant Nom-du-Père. Au commencement était le Père…
Souvent commerçants itinérants, interdits de séjour dans certaines villes, expulsés du Royaume, soumis à des réglementations spéciales, l’histoire des juifs en France témoigne de leur particularité. Si tel n’avait pas été le cas, on ne parlerait pas de processus d’émancipation des juifs à partir de la Révolution.
je suis Alsacien, et quand je vais en randonnée dans les Vosges, je passe à côté de plusieurs cimetières militaires où sont alignées des centaines de tombes de soldats tués autours des guerres de 14-18 et 39-45. Sont-ils morts pour rien ? Pour moi, ce sont des Français de souche et grâce à eux nous sommes restés libres. Enfin, jusque là, car l’effondrement des valeurs et de notre civilisation vas nous entrainer vers des lieux inconnus, grâce justement à des gens qui font leurs besoins sur le Français de souche. A bon entendeur !
Bravo!!!
j’adhère ,honneur et patrie ,j’ai honte de ce pays que j’ai défendus et pour qui j’ai pris les armes et défendus son drapeau ……
toute ma famille a fait de même et nous sommes jamais tomber ni dans le racisme ni dans la bêtise de ce gouvernement OU des autres
dehors Valls,Taubira….
Cher Monsieur Angius,
en peu de mots, MERCI et grand respect pour cette vidéo, en plus de toutes les autres que vous avez offertes, sur d’autres sujets! – Maintenant, je vous aime encore plus! Santé à vous, malgré tout ce qui révolte profondément!!
-Une artiste/philosophe..
C’est vrai qu’ils sont plaisants tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
Ils n’ont qu’un seul point faible et c’est être habités
Et c’est être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
Empalés une fois pour toutes sur leur clocher
Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie
Vous font voir du pays natal jusqu’à loucher
Qu’ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
Ou du diable vauvert ou bien de Zanzibar
Ou même de Montcuq il s’en flattent mazette
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Le sable dans lequel douillettes leurs autruches
Enfouissent la tête on trouve pas plus fin
Quand à l’air qu’ils emploient pour gonfler leurs baudruches
Leurs bulles de savon c’est du souffle divin
Et petit à petit les voilà qui se montent
Le cou jusqu’à penser que le crottin fait par
Leurs chevaux même en bois rend jaloux tout le monde
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
C’est pas un lieu commun celui de leur connaissance
Ils plaignent de tout cœur les petits malchanceux
Les petits maladroits qui n’eurent pas la présence
La présence d’esprit de voir le jour chez eux
Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Mon dieu qu’il ferait bon sur la terre des hommes
Si on y rencontrait cette race incongrue
Cette race importune et qui partout foisonne
La race des gens du terroir des gens du cru
Que la vie serait belle en toutes circonstances
Si vous n’aviez tiré du néant tous ces jobards
Preuve peut-être bien de votre inexistence
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
La ballade des gens qui sont nés quelque part
Georges Brassens
Salut Jean, la souche est de trop. Amitiés.