Reportage « Un Œil sur la planète : Le monde de demain » (jeudi 16 juin, puis en replay)
Pour aider le Cercle des Volontaires, partagez cet article ! Et retrouvez-nous sur Tipee !
Il n’y a pas que le foot à la télé : ne manquez pas le prochain numéro d’Un Œil sur la planète, ce jeudi 16 juin à 22h40 sur France 2 ! Les alternatives citoyennes seront à l’honneur… Voici la présentation de cette émission, faite par la chaîne publique :
Addendum (18 juin 2016) : La vidéo est à présent disponible en replay sur pluzz.
Depuis des décennies, la crise est là et chacun sent confusément être arrivé au bout d’un système. Le chômage ne cesse d’augmenter, la nature de se dégrader et les rapports sociaux de se tendre. L’obsession de la croissance comme seul vecteur de développement se révèle une impasse. Les frustrations engendrées par une société inégalitaire entraînent de plus en plus de violence. Et si nous faisions autrement ?
Le 54e numéro du magazine “Un Œil sur la planète” se consacre à des femmes et des hommes qui ont décidé de quitter le modèle traditionnel. Par envie ou nécessité, elles-ils inventent des systèmes qui replacent l’être humain et son épanouissement au centre de tout choix de vie. Le million et plus d’entrées réalisé par le film Demain de Cyril Dion et Mélanie Laurent est la marque d’une très forte demande de solutions.
Vivre dans un monde meilleur…
Parmi toutes celles et ceux qui aspirent au changement ou le vivent déjà au quotidien, les “débranchés” américains. Ils sont off the grid, non raccordés au réseau électrique… et préfèrent retourner dans les bois plutôt que de fréquenter les centres commerciaux. Il y a également, en Inde, les adeptes de la jugaad. Ce mot hindi pourrait se traduire par “débrouillardise” : faire des miracles avec des bouts de ficelle, trouver des solutions ingénieuses, transformer les contraintes en opportunités, bref, faire plus avec moins en jouant la carte de l’innovation frugale.
Certains Français ont aussi choisi le partage dans l’entreprise ou avec leur voisinage, des résistants qui offrent des alternatives au réflexe de consommation à outrance… Le “paysan-philosophe” Pierre Rabhi, Cyril Dion qui a dirigé l’ONG Colibris, initiée par l’auteur de Vers la sobriété heureuse (Actes Sud), et Maxime de Rostolan, impliqué dans le projet Fermes d’avenir, éclairent ici ces nouveaux modes de vie. Ceux de femmes et d’hommes ayant fait le choix de vivre dans un monde meilleur…
(712)
Les colibris sont soutenus par le club de Budapest, une sorte de think tank informel créé par Ervin Lazlo du Club de Rome. Ces nouvelles formes d’organisation sociale, ces initiatives citoyennes, si elles comportent de bons côtés, font partie justement d’un plan d’ingénierie sociale destiné à créer un nouvel ordre mondial. On retrouve d’ailleurs cette expression sous la plume de Willis Harman, du SRI International, dans l’essai Global Mind Change, qui fut vulgarisé par Marylin Ferguson dans Les enfants du Verseau. Dans les livres d’Harman et Ferguson, on retrouve l’idée d’un nouveau paradigme, d’une nouvelle civilisation, où la spiritualité jouerait un rôle important – une spiritualité fondée sur la gnose. Ervin Lazlo a publié plusieurs livres sur le champ akashique, un concept tiré de la théosophie, courant auquel adhéra Rudolf Steiner avant de créer une branche dissidente, l’anthroposophie, courant dont s’inspire… Pierre Rabhi ! À creuser : Club de Budapest, Institut des sciences noétiques, Lucis Trust, United Religions Initiative, Marylin Ferguson, Enfants du Verseau, Club de Rome, Marc Luyckx Ghisi, etc. Tout cela forme le cœur de ce nouveau paradigme, qui sera vendu comme une solution au nouvel ordre mondial… Or, c’est ce nouveau paradigme qui est le “vrai” nouvel ordre mondial.
Complètement d’accord avec toi surtout que ces nouvelles formes d’organisation sociales chassent “le negatif” et ne remettent pas directement en cause l’establishment!
Merci ! Oui, on retrouve là le cœur de l’idéologie New Age : la pensée positive – penser au mal, et parler de lui, c’est négatif, il faut penser aux solutions – et le retrait de la vie politique au profit de la vie individuelle – je dois changer pour que le monde change. Il ne sert donc à rien de militer contre le pouvoir en place. Changer ma propre existence suffit ! Le philosophe français Michel Lacroix explique bien tout cela dans ses essais sur la spiritualité New Age. À lire absolument ! (C’est bien expliqué, donc facile à comprendre !)