L’Union Européenne mise à mal par le peuple espagnol
L’État espagnol a tremblé mardi 25 septembre, alors que des milliers de manifestants s’étaient donnés rendez-vous dans la capitale pour encercler et tenter de prendre le Congrès (l’équivalent de notre Assemblée Nationale). 1 500 policiers antiémeutes étaient mobilisés pour contenir la colère populaire.
La raison de cette insurrection est très claire : les espagnols s’estiment trahis par leurs élites politiques, qui ont légué les rênes de pouvoir à la Troïka : Banque Centrale Européenne, Parlement Européen, et Fond Monétaire Internationale. Il s’agit de la même Troïka qui a imposé un austérité des plus drastiques à la Grèce, plongeant ce pays dans un désastre économique. On comprend que les espagnols se méfient comme de la peste des prescriptions de cette Troïka…
Les grecs avaient plusieurs fois encerclé leur Parlement l’année dernière, en juin et en septembre notamment. Mais les espagnols ont clairement affichés leur intention d’aller plus loin, et de rentrer dans le Congrès. Ce n’était pas un secret pour la police, qui a ainsi pu se préparer. Les rues autour du Congrès étaient bloquées (voir schéma).
À 18h00, on parle de véritables marées humaines, comme à Madrid, Barcelone ou Séville. On parle de dizaines de milliers de personnes qui se sont mobilisés, malgré la tension prévisible, palpable en cette journée baptisée “15S”. Voici la photo du rassemblement
Les nombreux manifestants sont restés pacifiques, mais les forces antiémeutes ont perturbé la manifestation à partir de 19h00. Les coups de matraque pleuvaient, y compris sur des manifestants levant les bras en signe d’opposition pacifique. Voici un photo de la place Neptune, à Madrid, à 20h45 :
Vers 21h15, la police ouvre le feu avec des balles en caoutchouc ; vers 23h15, soit deux heures plus tard, les manifestants sont totalement repoussés, un repli vers la place Puerta Del Sol est donc décidé.
La force de l’état, censée être légitime, c’est-à-dire utilisée à juste titre et de manière proportionnée, est ici illégitime. En effet, elle utilisée pour protéger des décisions politiques majeures dont les espagnoles ne veulent pas, ce qui est très gravement antidémocratique. De plus elle est utilisée de manière disproportionnée, car les manifestants espagnols, bien que très remontés, sont restés pacifiques, et l’utilisation d’armes non-létales (coups de matraques, balles en caoutchouc, …) était disproportionné face au comportement des manifestants. Voici une vidéo montrant la manifestation vers 22h20, je vous laisse juger de l’état de nos « Démocraties »…
Pour l’instant, les matraques sont plus fortes que l’opposition pacifique. Mais pour combien de temps encore ? Le peuple saura-t-il à la fois rester pacifique, et reprendre le pouvoir à une élite politique globalement corrompue ?
Les dirigeants ne pourront pas longtemps placer leurs soldats de plomb en première ligne, car bien qu’en partie conditionnés, les forces de l’ordre font partie du peuple, et se lasseront très vite d’être la seule réponse concrète apportée par les différents gouvernements.
Sources : Actualutte, dont nous saluons le travail au passage
(116)
Les politiciens “corrompus” sont surtout sous influence franc-maçonne.
La crise n’est pas la par hasard. Elle a été crée intentionnellement.
Ce qui se passe en Italie, au Portugal, en Espagne et en Grèce finira aussi par se produire en France. Mais, ce jour là, les manifestations seront beaucoup, beaucoup moins pacifique. Qu’on se souvienne de mai 68 et, plus récemment, de l’embrassement des cités.
La corruption de “l’élite politique” toute acquise aux financiers ne pourra cesser que par le sang, hélas.
Merci en tout cas pour votre site et ses infos si différentes de celles relayées par les médias officiels à la botte.
@HENRY
Un énorme fossé sépare les deux mouvements cités.
Mai 68 est né d’un mouvement d’étudiants de gauche protestant contre le manque de places en Fac de Nanterre (!…) auquel sont venus s’ajouter, au fil des jours, d’autres revendications dénonçant le carcan de la société de l’époque. Il s’attira le ralliement des syndicats ouvriers dans une recherche commune de plus de justice et de liberté notamment celle d’une jeunesse ‘frustrée’. D’une simple révolte au départ ce mouvement manqua de justesse de se transformer en révolution avec les conséquences faciles à imaginer.
Les causes de l’embrasement des cités n’ont strictement rien à voir. Elles sont politico-religieuses. Elles trouvent leurs racines dans les faux prétextes d’une jeunesse immigrée travaillée au corps par les réseaux islamistes que chapeaute l’UOIF. Ceux-ci se sont mis en place au nez et à la barbe de nos élus LRPS (ex-UMPS) qui n’ont rien voulu savoir alors que les rapports alarmants des services de sécurité (police, gendarmerie, armées) affluaient sur les bureaux des ministères, de Matignon et de l’Élysée. A ce jour, plus de 2000 djihadistes issus de leurs rangs sont partis mener leur guerre sainte à l’étranger…
Si Mai 68 entraîna (entre autres) l’émancipation de la jeunesse et de la femme, les racailles judéophobes des cités, aussi frustrées qu’incultes, sont régulièrement utilisées, tels des pions sur un échiquier : le but à atteindre est l’instauration généralisée de la loi d’Allah (charia) dans notre pays avec mise au pas de toutes celles qui voudraient s’occidentaliser.
Conclusion : les anarchistes et l’ultra-gauche auront beaucoup de mal à reproduire un nouveau mai68.
En effet, parce qu’il ont pris conscience notamment:
– de la gauche qui les a trahis au profit des immigrés;
– de l’incapacité des gouvernements LRPS à juguler une immigration-invasion débridée (ils font tout le contraire puisqu’ils l’encouragent);
– de la substitution de population en marche;
– de l’état financier catastrophique dans lequel se trouve notre pays,
… la majorité des ouvriers vote logiquement FN!
Voici une autre vidéo où on voit mieux les brutalités policières :
http://www.youtube.com/watch?v=wcOVFBSELfc
Lorsque les policiers auront rejoint le rang du peuple, alors les “politichiens” commenceront à trembler…
En attendant c’est le peuple qui continue de prendre les coup de matraque… Avez-vous entendu le commentaire du préfet de Madrid – Je crois- : “Je suis content du travail de la police”. Honteux.