Le site de BHL participe à la campagne de dénigrement de la sénatrice Sylvie Goy-Chavent

« Peut-on être élue de la République, représenter un parti de gouvernement considéré globalement comme « modéré » (en dépit de membres comme Gilles Bourdouleix, finalement exclu après sa déclaration scandaleuse sur les Roms) et devenir une référence pour tout ce que la fachosphère produit d’antisémite sur le web ? »

La question d’introduction de l’article d’Anne-Sophie Sebban montre que dès la première phrase, chez cette contributrice du blog de Bernard-Henry Lévy, la logique communautaire a visiblement pris le dessus sur son esprit critique.

La proposition numéro 38 du rapport parlementaire présenté par Sylvie Goy-Chavent demande simplement que la viande issue de la filière casher finissant dans la filière traditionnelle soit marquée comme ayant été abattue sans étourdissement. En effet, nombre de bêtes abattues selon le rite juif sont considérées après abattage comme « non-conforme » par les sacrificateurs. De plus, les parties arrière de la vache sont systématiquement renvoyées, pour cause de la proximité du nerf sciatique, qu’il est interdit d’être consommé par les juifs. Bien que certains pays, comme Israël, effectuent l’opération délicate que constitue la ponction de ce nerf afin de consommer la viande, cette opération, considérée comme non-rentable par le Consistoire de Paris, n’est pas effectuée. Sylvie Goy-Chavent défend donc le droit des consommateurs à savoir comment les animaux ont été abattus. Voilà pour le fond de l’histoire.

Le Cercle des Volontaires  rechigne à aborder des sujets qu’il ne maîtrise pas. C’est pour cela que dès le début de la polémique, face à la gravité des insultes et des menaces qui ont pesé sur cette élue de la République (racisme « anti-non-juif » ; menaces de mort ; calomnies), nous avions sollicité Sylvie Goy-Chavent pour une interview afin de mettre au clair les tenants et les aboutissants de cette affaire. Reçus dans les salons du Sénat, nous avions pu librement lui poser nos questions, et avions reçu des réponses dépassionnées, bien loin du ton employé par Anne-Sophie Sebban dans son pamphlet…

Le Cercle des Volontaires est-il un repaire de fachos-antisémites ? C’est ce que les propagandistes de tous bords, s’évertuent à faire croire, notamment sur Internet, afin de discréditer notre travail. La réalité est que nous avons payé jusque là le prix fort pour notre honnêteté intellectuelle et notre probité. Cinq de nos journalistes (dont une femme) ont été agressés, menacés de mort et de viol devant l’UNESCO lors une embuscade tendue par Jean-Marc Moscowitz, Président de l’Association Europe-Israël en coordination avec la milice juive Ligue de Défense Juive. Deux mois plus tard, l’auteur de cet article a vu une bombe artisanale exploser sous son véhicule, et sa famille menacée d’être assassinée, toujours par des membres de la Ligue de Défense Juive.

Attaquer les intérêts juifs en France, sous influence sioniste, c’est assurément s’exposer à une riposte violente, qu’elle soit physique, médiatique ou symbolique. Au vu de ce que les contributeurs de ce blog (plutôt confidentiel) ont pu déjà subir, faut-il trouver disproportionné qu’une sénatrice, donc une personnalité de premier plan, en appelle à l’aide le Président de la République ?

C’est hélas ce que fait Anne-Sophie Sebba, qualifiant “d’absurde” une peur que nous savons justifiée :

La sénatrice a, de plus, bondi à la vitesse de la lumière pour se placer en position de victime, à la manière d’un Faurisson se voyant de partout menacé et agressé ou d’un Dieudonné réclamant à corps et à cri une liberté d’expression qui lui serait interdite. La technique est bien connue, dont use et abuse le club infernal que la sénatrice semble rejoindre avec une facilité déconcertante. On en veut pour preuve l’appel à l’aide stupéfiant lancé au Président de la République sur sa page Facebook. On y retrouve l’amalgame que seuls quelques sites communautaires imbéciles avaient, pensait-on, commis, mais qu’elle revendique elle-même puisqu’elle opère très exactement ce rapprochement odieux entre sa mission sénatoriale et son engagement pour l’étiquetage des produits en provenance d’Israël. Comme si cela constituait un élément d’explication de la virulence des critiques dont elle a été l’objet. Elle va par ailleurs jusqu’à craindre que « les services secrets d’une certaine puissance » menacent de s’en prendre à sa personne… Si la sénatrice est capable d’entretenir une suspicion aussi absurde au point d’en faire part au chef de l’État, c’est qu’elle doit vraisemblablement prendre cela très au sérieux.

Il faut noter que malgré cet appel, la sénatrice n’a reçu aucun soutien de la part du gouvernement, ni même du Préfet de son département…

Anne-Sophie Sebban accumule les mensonges et les contre-vérités. Isolons un passage cité ci-dessus :

[Sylvie Goy-Chavent] opère très exactement ce rapprochement odieux entre sa mission sénatoriale et son engagement pour l’étiquetage des produits en provenance d’Israël.

Cette attaque est particulièrement fallacieuse et mensongère. En effet, jamais la sénatrice n’a demandé l’étiquetage des produits en provenance d’Israël. Tout d’abord, il n’y a jamais eu besoin de demander cet étiquetage, puisque l’origine de ces produits n’est pas cachée. Sylvie Goy-Chavent a seulement demandé à ce que les produits en provenance des territoires colonisés soient étiquetés comme tel. Une subtilité conforme au droit international et qui semble échapper à Anne-Sophie Sebban…

Mme Sebban reproche à Sylvie Goy-Chavent de vouloir faire la lumière sur le business du casher. Pourtant, la sénatrice a parfaitement raison, et encore une fois, sa proposition va dans le sens de l’intérêt général. Les français (qu’ils soient juifs ou non) ont le droit de savoir si, d’une façon ou d’une autre, le casher sert ou non à financer, directement ou indirectement, la politique d’un état étranger. Les juifs français ne sont pas tous, loin s’en faut, attachés de manière « éternelle » et inconditionnelle à l’état d’Israël. Par ailleurs, si les français non-juifs venaient à financer cela (ce que le Consistoire dément, disant que l’abattage des bêtes finissant dans le circuit traditionnel n’est qu’aux frais des consommateurs juifs), la question serait encore plus pertinente. Quel mal y a-t-il à procéder à une vérification sur ce sujet ?

Demander la transparence est-il une preuve d’antisémitisme ?

Heureusement, et malgré les efforts conjoints des différentes officines communautaires (voir par exemple la tribune de Sammy Ghozlan) pour faire pression sur l’UDI afin de désavouer la sénatrice de l’Ain, le travail de sape du lobby juif ne semble pas porter ses fruits. Accuser la sénatrice d’être un « porte étendard de la haine antisémite », alors qu’elle-même a été victime de menaces de mort et de racisme « anti-goy » (on ne compte plus les mauvais jeux de mots sur son nom, qui se prononce « goua », soit-dit en passant) est une preuve de plus du non-sens des attaques à son encontre.

L’origine de cette polémique est bel et bien à imputer aux terroristes intellectuels qui, sous prétexte de leurs origines juives, se sont rendus coupables des pires offenses à une représentante en fonction du peuple français. Reprocher à ce dit peuple de réagir pour défendre sa représentante face à des individus dont l’existence est dédiée à la défense d’un pays étranger, ou d’une communauté en particulier est un non-sens. Certes, certaines réactions ont été disproportionnées ou déplorables*, mais comment Sylvie Goy-Chavent pourrait en être tenue pour responsable ?

Comme le rappelle Gilad Atzmon dans son ouvrage de référence The Wandering Who?, « Hier, un antisémite était quelqu’un qui n’aimait pas les juifs. Aujourd’hui, un antisémite est quelqu’un que les sionistes n’aiment pas ».

Une fois de plus, les thèses défendues par M. Atzmon se voient être confirmées ! Anne-Sophie Sabban devrait peut-être laisser Botul de côté pour se consacrer à l’étude d’auteurs conséquents, lesquels lui éviteraient d’écrire ce genre d’article sans queue ni tête… Car contrairement à ce qu’elle avance, ce n’est pas la sénatrice Goy-Chavent  qui est à l’origine de « l’atmosphère de plus en plus irrespirable » envahissant la France, mais bel et bien les défenseurs de la pensée communautaire, prêts à toutes les transgressions de la vérité et autres manipulations rhétoriques pour faire triompher des intérêts particuliers sur l’intérêt général.

Mais n’est-ce pas cela, finalement, la Règle du « Je » ?

Jonathan Moadab

* Le Cercle des Volontaires condamne bien entendu tout propos raciste

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6 commentaires

  1. FifiBrindacier dit :

    Cette sénatrice est respectueuse du droit international.
    On croit rêver…

    Elle n’a donc pas lu les Traités européens.
    Le droit européen est supérieur au droit français.

    L’étiquetage et de la défense des consommateurs ne relèvent pas des Etats européens, mais des compétences exclusives de Bruxelles. Tout comme l’Agriculture et la Pêche.

    Et quel est l’intérêt de savoir si un produit est fabriqué en Israël ou dans ses colonies? Les soutiens d’Israël s’appuient sur les Traités européens et sur Bruxelles. Eux ont parfaitement compris que les gouvernements n’avaient plus de pouvoirs…

    Les sénateurs n’ont toujours pas compris visiblement que la France est aussi une colonie, qu’elle n’a plus le droit de légiférer pour défendre l’intérêt général et que le plus urgent est de sortir de cette usine à gaz européenne.

    Si le Cercle des Volontaires perd de vue que seul un Etat souverain peut défendre l’intérêt général, il va se faire piéger dans des discussions sur le sexe des anges par les européistes de Gauche, tout aussi européistes que ceux de Droite.
    Bien à vous

  2. Fred dit :

    Bravo pour votre ténacité et pour votre courage. Le business lié au halal est également préoccupant puisqu’il entretiendrait des réseaux financiers liés au terrorisme.

  3. FifiBrindacier dit :

    Jonathan,

    Les compétences exclusives de l’ UE:
    * Douane et politiques commerciales

    Les produits bruts qui entrent dans l’ UE, il suffit qu’ils soient modifiés (découpés, travaillés, emballés, modifiés, cuisinés etc), ils deviennent automatiquement des produits européens et soumis aux mêmes règles que s’ils avaient été produits ou fabriqués en Europe.

    C’est ce qui fait, à mon avis, de la revendication de l’étiquetage une vaste fumisterie… Tous les produits porteront l’étiquette: ” Made in Europe”, et on sera bien avancés.

    * Protections douanières contre les importations, c’est le Commissaire européen qui décide.

    * Les politiques agricoles, articles 38 & 39 qui imposent une agriculture européenne intensive avec le moins possible de salariés.

    * Les règles de la concurrence dans les marchés intérieurs de l’ UE.

    * La privatisation des services publics.

    * La politique monétaire et la gestion de l’euro.

    * Les règles budgétaires.

    * La mer, la pêche, les ports.

    Les compétences partagées, mais toujours dirigées par l’ UE

    * Les choix stratégiques, le marché intérieur, le social, les retraites (les seules manifs qui auraient un sens devraient se faire à Bruxelles…)

    * Les Syndicats affiliés à la Confédération européenne des Syndicats sont financés par Bruxelles ( CGT, FO, CFDT, CFTC, FSU, UNSA)

    * Les OGM imposés par Bruxelles. la France qui les refuse doit payer 168 000 euros de pénalités par jour de retard.

    * La protection du consommateur, l’énergie les privatisations, les libertés publiques, la justice, le Parquet européen qui a permis les extraditions.

    L’étiquetage réclamé par Hamon et les Socialistes attend toujours le feu vert de Bruxelles puisqu’il s’agit de viandes venant de divers pays de l’ UE, et que la protection du consommateur ne peut se faire sans l’aval de Bruxelles.

    * Les politiques d’immigration, les espace Schengen, la carte bleue européenne, les directives Bolskeintein.

    * Les vaccinations, les précaires, les fusions-acquisitions, les fonds structurels. etc

    Restent aux Etats, des services publics soumis aux restrictions budgétaires: l’ Education Nationale, la santé, et la Culture.

    Et le Sport, le Tourisme , la Formation continue et l’industrie. tout le reste ne dépend plus des Etats.

  4. FifiBrindacier dit :

    Sylvain a donné le lien pour la directive européenne.

    L’article 11 & 12 sont explicites:

    Article 11: ” Les Etats conservent la possibilité de prévoir certaines dispositions nationales, il importe de soumettre ces dispositions à une procédure communautaire.”

    article 12 :” La dite procédure communautaire doit prendre la forme d’une décision communautaire lorsqu’un Etat membre souhaite arrêter une nouvelle législation”

    En clair, “vous avez tous les droits, à condition que nous soyons d’accord.” c’est ce qu’on appelle une législation de colonisés….

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