Retour sur l’actualité économique et la crise ukrainienne avec Pierre Jovanovic
Au cours de cet entretien du 21 février 2014, Pierre Jovanovic analyse la crise ukrainienne sous l’angle de la finance internationale. Cet éclairage nouveau permet de compléter les analyses géopolitiques qui font état des rapports de force militaires, du contrôle de la route des énergies et de la captation des activités industrielles et agricoles de l’Ukraine.
En effet, la question fondamentale d’un défaut de paiement de plusieurs dizaines de milliards d’euros et ses conséquences systémiques sur le systèmes financier mondialisé est ici abordée. C’est l’occasion pour le journaliste de revenir sur l’état de l’économie dans le monde et sur les mécanismes monétaires : standard or, planche à billet, crise des assignats post-révolution française, effondrement de l’empire romain, etc. Ce tour d’horizon permet de remettre en perspective des périodes de l’histoire au cours desquelles les mêmes causes ont eu les mêmes effets : l’effondrement du système économique et l’avènement de régimes politiques totalitaires.
Baptiste
(195)
Lorsque l’on a pour désir de se moquer d’autrui, il faut commencer par utiliser les mots avec intelligence.
1) L’anarchie n’est pas l’anomie. Si M Jovanovic désire recevoir quelques idées concernant l’anarchie, je lui enverrai, deux phrasés – pas besoin de plus – pour lui enseigner ce qu’est l’anarchie. Une vision politique utopique, à long terme, qui engage le citoyen à s’auto-résponsabiliser, à s’auto-éduquer, à se conscientiser, à la force du cœur, afin de servir la collectivité pour que le développement social soit le fait d’une création réelle et participative de l’ensemble des citoyens et non ceux-ci être de simple spectateurs pendant que d’autres – toujours les mêmes – seraient les acteurs principaux et décideurs pour le “bien de tous”. Nous voyons où cette société, ainsi fabriquée, nous a amené à ce jour et, ai-je envie d’ajouter, depuis toujours.
2) L’utopie n’est pas chimère. Sans utopie, le monde continuerait de rouler avec des roues carrés. Voir comment fût considérer l’utopie avant que des malotrus aient redéfinit l’utopie afin de salir son essence.
Par contre, les chimères sont à l’honneur dans notre monde depuis l’avènement du capitalisme et l’ensemble de notre société vit dans une chimère humaine, sociale, politique, écologique, industrielle, etc. qui n’a aucun avenir.
Au moins, sommes-nous d’accord sur l’état du monde actuel et de sa disparition futur.
Autant, je puis l’apprécier pour les nombreuses synthèses qu’il délivre sur bien des sujets, avec brio, mais franchement, l’arrogance est un vêtement dont il devrait se déshabiller.
Puisque lui-même, sur bien des sujets, (notamment les anges, la fantasmagorie concernant le “diable” et ses “anges déchus”, le monde de l’astral, par exemple) se trompent énormément (lorsque l’on expérimente pas, on ne sait pas et l’on développe seulement une idée intellectuelle) pourtant je ne me permettrai pas – par respect de l’être – d’être aussi arrogant ou méprisant.