Etienne Chouard parle d’Alain Soral et du FN
Le Cercle des Volontaires est visiblement sur la même longueur d’ondes qu’Etienne Chouard. Interrogé par le site infolibre.74, qui était venu le rencontrer pour lui demander de cracher sur Soral et le Front National, Etienne Chouard a refusé de le faire sur commande face à un « chasseur de fascistes ». Pas en se ralliant indirectement ou en se soumettant, mais en développant des arguments, tout en réussissant à garder un calme olympien, ce qui est en soit une performance !
Nous savons qu’une partie de la mouvance dite « antifasciste » aime attaquer et diffamer, sans grands arguments, un peu n’importe qui. Nous en avons nous-mêmes souvent été victimes, ne serait-ce qu’à cause de notre logo « Bleu Blanc Rouge », ces couleurs engendrant dans les cerveaux endoctrinés de certains une associations d’idées : bleu-blanc-rouge = nationaliste = raciste = fasciste etc.
François Asselineau lui-même a reconnu dans une vidéo avoir du faire face à une problème similaire lors de la création de l’UPR. Sous les attaques et questions répétées à ce sujet il avait fini par modifier la première version du logo de l’UPR, lassé d’avoir à s’expliquer.
Le Cercle des Volontaires s’est toujours refusé de s’interdire, ou de s’auto-censurer pour ce qui est de donner la parole à des personnes visées par ces nouveaux inquisiteurs de la pensée. Cela ne voulant évidemment pas dire que nous cautionnons tous les dires, ou actions de ceux à qui nous donnons une tribune.
Etienne Chouard rappelle dans cette vidéo qu’il pense que les partis sont intrinsèquement néfastes pour la politique, la politique dans le vrai sens du terme qui est l’organisation de la cité. Je me permet au passage de conseiller le petit texte de Simone Weil, « Note sur la suppression générale des partis politiques » que voici ici en PDF.
Il rappelle que, selon lui, les extrêmes, que ce soit à gauche ou à droite, sont des leurres, qui n’arriveront pas à prendre le pouvoir. Ne servant qu’à diviser les mécontents afin d’assurer l’hégémonie UMPS. Y a-t-il encore besoin d’arguments, aujourd’hui, pour démontrer que le PS et l’UMP font la même politique en matière économique ?
Beaucoup de gens attendent le « Messie », LA personne absolument parfaite qui serait à même de prendre la tête d’une soit-disant « Dissidence » ; mais une telle personne viendra-t-elle seulement un jour ? Sommes-nous destinés à nous diviser sur des questions de personnes, en nous abritant derrière des partis, des groupuscules, en en rejetant d’autres parce que certaines de leurs idées ne nous plaisent pas, ou bien sommes nous capables de sortir de ces structures imposées pour nous concentrer sur ce qui nous unit ?
La devise « Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise » et la charte du Cercle des Volontaires sont fondées là-dessus. Au sein même de notre collectif se trouvent des gens de tous horizons politiques. Parmi les convictions qui nous unissent, et que nous essayons de propager, il y a l’idée que la matrice des solutions adviendra avec une constituante d’initiative populaire établissant des pouvoirs pour le peuple. Ceci hors des partis politiques qui ne sont, pour la quasi-totalité, que des usines à mensonges et compromissions, phénomène amplifié par le caractère frelaté l’information distillée des médias dit « mainstream ».
Que vous soyez pour ou contre la poursuite de l’immigration (ou ni l’un ni l’autre), pour ou contre le mariage Gay, pour ou contre l’Union Européenne etc., ce qu’Etienne Chouard a judicieusement appelé « la cause des causes », c’est que le peuple n’a pas son mot à dire. Nous sommes juste bons à élire (vous faites confiance au vote électroniques ?) une fois tous les cinq ans une personne parmi celles que les médias nous auront désignées à l’avance (à qui appartiennent les médias ?). Et entre temps ? RIEN.
Nicolas McLéod
https://www.youtube.com/watch?v=P835JQmtKOk#t=1090
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J’ai regardé les 21:20 de la vidéo et je ne trouve pas qu’il y ait lieu de s’énerver. Je pense que M. CHOUARD avait plutôt envie de s’occuper de son atelier que de répondre à ces questions qui, je suppose, lui sont tombées dessus à l’improviste.
L’interviewer est tout à fait correct, même s’il dit beaucoup de bêtises. Donc je pense que vraiment, CHOUARD n’avait pas envie de ce type de débat à ce moment.
On voit d’ailleurs que d’autres personnes l’attendent.
Vous semblez, M.MacLéod, dénoncer les amalgames commis contre le Cercle des Volontaires et l’UPR mais vous oubliez que c’est bien le FN qui a diabolisé à ce point le drapeau français ainsi que le patriotisme et non les prétendus antifas (dont on en entend surtout parler depuis la création d’E&R en 2009) qui ne sont rien d’autre que des extrémistes de gauche.
DE GAULLE disait: «le patriote est celui qui aime son pays, le nationaliste est celui qui déteste le pays des autres»
On est loin de ces considérations aujourd’hui qui amalgament l’amour de sa patrie et de son avenir commun au sein d’un peuple à du fascisme ou du racisme.
Ces méthodes sont étudiées en haut lieu et servent la prétendue construction européenne depuis l’après-guerre: tout est fait pour que le peuple renie sa terre (au profit du commerce) et accepte de se faire infantiliser par des institutions supranationales apatrides.
Enfin M. CHOUARD a ses spécialités. En ce moment, il travaille sur la démocratie et comment en mettre une vraie en œuvre, ce n’est pas à lui de décrypter les Alain BONNET DE SORAL et autre rabatteur ou faux dissident qui passent leur temps à diviser pour leur propre compte (en banque).
Il est facile de dénoncer certaines vérités et de prétendre ensuite être le garant d’une pensée saine.
C’est ce que fait le FN depuis sa création. Mais comme son véritable but n’est pas de prendre le pouvoir, ce parti se discrédite régulièrement sur d’autres faits qui n’ont rien de vérités factuelles établies mais qui sont des ignominies pour gens sensés.
SORAL n’a donc rien inventé.
Ce n’est pas non plus parce que Pierre HILLARD démonte et démontre certains buts de l’Europe, documents à l’appui, que j’irai à l’église tous les dimanches attendre le “Messie” me sauver (quelque part sa veut dire la mort, il n’y a que la mort pour nous sauver de notre condition humaine. Donc si je dois attendre jusque là…).
Un Messie n’a rien de démocratique il me semble, c’est un dictateur. Non ce n’est pas un dictateur de l’amour, c’est un dictateur du dogme.
Malheureusement qu’est-ce qui nous uni aujourd’hui?
La vérité? Chacun semble avoir la sienne et ne pas vouloir en démordre.
C’est d’ailleurs pour cela que l’Oignon européen est contre-productif: ces institutions supranationales s’occupent d’oignons qui ne sont pas les leurs.
Cordialement.