Les grecs disent NON aux créanciers
D’après les dernières estimations le NON l’emporterait largement (environ 60%) au referendum qui demandait aux grecs s’ils acceptaient les conditions des créanciers pour un plan renforçant l’austérité. Ainsi le FMI et la BCE qui portent l’essentiel de la dette grecque ont été renvoyés dans les cordes par un peuple qui souffre de mesures insoutenables imposées depuis 2008.
Cependant cette étape n’est qu’une condition nécessaire mais pas suffisante pour un redressement de l’économie grecque, et laisse place à toutes les interrogations même si elle renforce la légitimité du gouvernement Syriza. Va-t-il procéder à la restructuration de sa dette dont une bonne partie semble totalement illégitime ? Et surtout va-t-il soulever le tabou de la monnaie européenne avec laquelle toute politique économique est vouée à l’échec ? Pire encore pour les forces européistes, va-t-il oser mettre en cause les sacro-saints traités néo-libéraux de l’UE ? Et quelle va être la réaction des créanciers représentés par le tandem Merkel–Hollande qui doit se réunir demain à Paris ? Assistons-nous vraiment à un changement de paradigme en Europe, avec une nation grecque qui relève la tête et montre le chemin, entrainant dans son sillage l’Espagne, le Portugal, l’Irlande et pourquoi pas l’Italie et la France ? Ou est-on dans une pièce de théâtre plus subtile qu’à l’accoutumée ? Il est trop tôt pour le dire mais, quoi qu’il en soit, la simple organisation d’un referendum dans un monde fondamentalement hostile à la démocratie est déjà un acte révolutionnaire à mettre au crédit d’Alexis Tsipras.
Ce soir ce sont des millions d’européens qui vont fêter cette victoire historique, après avoir soutenu massivement le NON au cours de la semaine écoulée. Le Cercle des Volontaires avait d’ailleurs couvert la manifestation du jeudi 2 juillet à Paris qui avait rassemblé plusieurs milliers de personnes entre Bastille et République. L’ambiguïté de la position de Syriza, qui n’a à ce jour jamais parlé de sortir de l’euro, se retrouve chez ses sympathisants français avec lesquels nous avions pu engagé la discussion.
Propos recueillis par Baptiste Mannaia et Gérôme-mary Trebor
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https://resistanceauthentique.wordpress.com/2015/07/03/ce-qui-vous-attend-apres-la-faillite-de-la-grece/
Intéressant à plus d’un titre!
La Grèce aussi riche que l’Iran potentiellement avec ses énormes réserves pétrolières et gazières et puis, cette vision de l’objectif global de ce Nouvel Ordre Mondial qui est la suppression de la propriété privée(sauf pour nos “élites” bien sûr, , l’expropriation par la fiscalité!!!
Donc, en fait, l’hypercapitilisme est en réalité un communisme, mais un communisme déguisé, déguisé, je répète pour ceux qui n’auraient pas bien lu, cet hypercapitalisme est en fait un communisme déguisé, déguisé par les mots de la novlangue, qui sous couvert de liberté, égalité, fraternité permettent à la population d’entrer de plein pied dans ce mouvement fatal de ruine de l’humain sous la bannière du drapeau de l’égalitarisme à tout crin, nous aurons bientôt réussi à tous être incultes, peureux, malnutris, malsoignés, et tout ce qui fera de nous tous des égaux mais égaux dans la misère démultipliée. Les lendemains qui chantent, c’est ça, ils ont pris le problème par les deux bouts et sont arrivés à leur fin.
C’est de la “bel” ouvrage, chapeau bas!
Le communisme est l’autre face de l’hypercapitalisme et tout cela du coup fait lien merveilleusement lien avec les écrits de Sutton!