ArticleMédias

Contre analyse d’un JT

Depuis quelques temps désormais, il est convenu de jeter une forme d’opprobre sur les journaux télévisés. Nombre d’entre nous savons que le choix rédactionnel d’un JT a plus à voir avec la litanie de faits divers parsemant le globe qu’avec de réelles informations, analysées en profondeur. Mais qu’en est-il réellement ?

Afin d’en savoir plus sur la question, la meilleure chose à faire est encore d’en regarder un (je sais, c’est dur…) montre et stylo à la main. C’est ce qu’a fait Frédéric Drago, et voici sa contre analyse d’un JT, en l’occurrence, celui de France 2 du mardi 30 juillet 2013.


S’il n’est désormais plus rare d’entendre des critiques à l’encontre d’un JT, la cible favorite du commun des mortels reste toutefois les chaînes privées, et, à un plus fort degré, TF1.

Mais, sans doute parce que le côté public, encadré par l’état, nous tiens encore un peu en confiance, les canaux du groupe France Télévision restent encore épargnés par ces objections. Sans doute aussi parce que nous pensons (légitimement ?) être en droit d’attendre un traitement de l’information moins source de conflit d’intérêts par rapport à ce que ferait une chaîne privée comme TF1.

C’est donc pourquoi, tout naturellement, nous allons analyser dans les grandes lignes un J.T. du 20h de France 2. De cette façon, nous pourrons faire le constat de la valeur de journal télévisé.

Voici donc les sujets abordés dans ce journal du 30 juillet 2013, par ordre chronologique :

– Médaille d’or de Yannick Agnel aux mondiaux de natation (2 minutes) ;

– Retour sur l’accident de bus en Italie (1m50s) ;

– Retour sur les accidents de trains en Suisse et en Espagne (4m10s) ;

– Reportage sur le pape et son éventuelle ouverture d’esprit (avec invité sur le plateau pour analyser le sujet) (7 minutes) ;

– Bilan des soldes d’été (1m50) ;

– Reportage sur les assurances permettant aux vacanciers malchanceux et blessés de rentrer chez eux à moindre frais (4m20) ;

– Évocation de l’actualité internationale en bref (45 secondes) ;

– Reportage sur un partisan du PS qui a fait don de 150€ à l’UMP (2 minutes) ;

– Reportage sur un braquage et évocation d’intempéries en Italie (2 minutes) ;

– Reportage en Chine sur l’utilisation des abeilles en médecine (2m30s) ;

– Reportage sur un festival de chevalerie aux États-Unis (3m30s) ;

– Interview en direct de Yannick Agnel (4 minutes) ;

– Reportage sur la visite guidée d’une mine (4 minutes).

Une ouverture qui n’annonce rien de bon

  • Débuter un journal d’actualités par du sport ne semble pas être la meilleure des idées lorsque l’on prépare un journal télévisé considéré comme une référence dans le domaine de l’information. Un journal télévisé a pour but de condenser les faits les plus importants des dernières 24h. Certes, un champion du monde Français ne courre pas les rues mais peut-on réellement considérer qu’un individu nageant plus vite que d’autres, même d’une seconde soit un fait important ? Ne faudrait-il pas rappeler que le sport reste un divertissement et qu’il n’a donc qu’une importance toute relative ? Il est d’ailleurs intéressant de noter que l’on ne parle de la natation (mais cela est aussi vrai pour les autres sports) seulement lorsqu’il y a un événement peu banal dans cette discipline. En comparaison, nous avons régulièrement le droit aux scores de matchs de foot anecdotiques et totalement inintéressants (sauf pour les amateurs du ballon rond bien sûr)…

Attention, ne nous méprenons pas. Il n’y a aucun problème à parler de sport. De nombreuses personnes sont passionnées par cela et il semble légitime d’évoquer ces activités qui, malgré tout, permettent à certaines personnes de se retrouver et d’échanger. Le problème ici est surtout de placer ce sujet au premier plan de l’actualité, occultant ainsi toute autre nouvelle de prime importance, alors que sa place devrait être à la fin du journal, évoqué en vingt secondes.

 

Les faits divers, un bouche-trou idéal

  • On passe pourtant bien vite d’un sujet léger à un sujet dramatique.

A peine l’évocation du nouveau roi des bassins est elle terminée qu’il faut sortir son mouchoir. Et bien sûr que la mort de près de quarante personnes dans un accident de car en Italie est tragique, mais ça reste un fait divers. Et, comme toujours dans ces cas-là, c’est l’émotion qui est mise en avant. Rien n’est fait pour amener à la réflexion sur l’accident lui-même (si tant est qu’il puisse y en avoir une), aucun recul n’est pris sur l’événement. Pourquoi s’encombrer à préparer un sujet convenablement quand montrer des familles en larmes suffit à l’audience ?

A titre de comparaison, il est intéressant de noter le temps d’antenne occupé par ce sujet et ces quarante morts et celui consacré aux 25 000 morts quotidiens, dues à la faim et à la pauvreté partout dans le monde, et aux solutions envisageables pour amoindrir ces chiffres. Mais il est vrai que le béribéri ne fait plus recette. Même les morts ne sont pas égales.

  • Toujours dans le domaine du transport, retour sur l’accident de trains en Suisse. Si dans l’absolu quelques informations nouvelles sont données, le tout reste encore du fait divers et l’on peut vraiment s’interroger sur l’utilité d’avoir un envoyé spécial sur le lieu de l’accident. Est-ce que voir en arrière plan les rails du chemin de fer va rendre ce qu’il dit plus authentique ?

Suite à ce reportage, un récapitulatif de la « série noire » des accidents de trains de ce mois-ci est proposé. Quatre accidents sont ainsi énumérés mais aucune trace de l’incident qui a eu lieu le 12 juillet dernier (même jour que l’accident de Brétigny) concernant le déraillement d’un train sur un site d’Areva. On passera sur le rapide détour par l’Espagne où quelques informations nous sont données sur l’accident du 24 juillet. Une minute et dix secondes pour simplement nous indiquer que le conducteur du train était au téléphone et consultait une carte au moment de l’accident.

 

Savoir parler pour ne rien dire

  • Viens ensuite le sujet le plus important de ce journal en terme de durée, l’évocation par le pape de l’homosexualité et du divorce au sein de l’Église. Si le sujet peut sembler de première importance, l’analyse reste au niveau zéro du journalisme que l’on est en droit d’attendre. Ainsi mettra-t-on l’accent sur la simplicité du pape, ses « plaisanteries » et l’atmosphère détendue lors de ses prises de parole. Le pape est présenté comme étant quelqu’un de cool, de sympa et de tolérant. A la limite, le Vatican serait côté en bourse, après ce journal vous achèteriez des actions. Il est intéressant de voir que l’éventuelle ouverture de l’Église à la question de l’homosexualité et du divorce est directement présentée comme une potentielle révolution dans le milieu religieux (voire l’écriteau en arrière-plan du présentateur) alors qu’elle n’est tout au plus qu’un changement de façade, de ton. Il n’y a donc véritablement aucune nouveauté, on passe ainsi plus de cinq minutes sur un sujet qui pourrait se résumer à trois mots : rien de nouveau. Tout l’art de créer de l’agitation autour d’une coquille vide.

Et pour continuer de meubler, le fameux micro trottoir totalement inutile. Car qui nous assure que les opinions conservées sont réellement représentatives de ce qu’ont répondu les sondés ? Comment peut-on s’assurer que ces personnes jugeant comme bon l’ouverture de l’Église à l’homosexualité ne sont pas en réalité qu’une minorité par rapport au total des individus interrogés ?

Au final, 7 minutes sont consacrées à un sujet totalement superficiel puisque basé sur simplement deux phrases dites par le pape et qui ne trouveront certainement jamais écho dans la pratique.

 

Des signes qui ne trompent pas

  • D’un côté : un reportage sur les soldes qui dure presque deux minutes, nous indiquant que nous sommes de vilains consommateurs, que nous n’achetons pas assez (en omettant totalement les questions éthiques liées à l’industrie du textile et les problématiques environnementales liées à la consommation à outrance) ;

de l’autre : l’actualité internationale (l’Égypte et le procès de Bradley Manning) expédiée en 45 secondes.

La rédaction de France 2 a choisi son camp. Qu’importe les questions démocratiques que soulèvent les lanceurs d’alerte, la protection des citoyens dénonçant les déviances du pouvoir en place, au diable également les pays arabes qui nous assomment avec leurs révolutions à n’en plus finir. Non, France 2 veut des chiffres, France 2 veut de la consommation. Ah qu’il est tellement plus excitant de faire des micros trottoirs pour connaître ce que les gens font pendant les soldes plutôt que de prendre le temps d’indiquer que l’acte de Manning n’est plus considéré comme « collusion avec l’ennemi » par le tribunal en charge du dossier. Enfin nous touchions des sujets pertinents mais la rédaction du 20h n’a pas été de cet avis, tant pis pour vous spectateurs en soif d’information importante, il faudra repasser.

 

Un esprit critique ? Pour quoi faire ?

  • Quand un sénateur du PS fait un don à l’UMP, on retombe de nouveau dans la petite guerre puérile opposant gauche et droite. Pas besoin de discuter, on peut tous se mettre d’accord pour affirmer qu’un tel sujet est inintéressant et non pertinent pour un journal télévisé. Le tout se rapproche plus du people que de l’actualité politique véritable ; et on se demande bien quel est l’intérêt de traiter un tel événement. Y aura-t-il des conséquences pour la politique française, des conséquences pour les Français ? Rien de tout cela. Les enjeux sont inexistants et qu’un élu anonyme, même du parti opposé fasse un don de 150€ à l’UMP, tout le monde s’en contrefout. À la place de ce reportage bidon, France 2 aurait pu s’interroger sur la dette de l’UMP, sur l’implication de Nicolas Sarkozy, de son devoir de rembourser ou non de l’argent qui a été utilisé pour sa campagne, des recours qu’il a pour pouvoir rembourser etc. Bien que le sujet ne soit pas des plus palpitants, il y avait malgré tout matière à faire quelque chose d’un minimum critique et sensé. Mais parler des querelles de partis est tellement plus simple…

L’héritage Jean-Pierre Pernaut

  • Tout ce qui précède n’était déjà pas des plus glorieux mais la suite peut se résumer à une joyeuse débandade. Un petit reportage sur un braquage raté grâce à la réactivité du gérant de la boutique, on ne pouvait pas s’en passer. On y voit de l’action, des gars qui se tabassent à coup de bouteilles de vin et de marteau, du grand spectacle à moindre frais et qu’importe si c’est encore un fait divers qu’on aura oublié dans une semaine, l’important c’est d’apporter une petite touche d’excitation. Dans la foulée on a le droit à quelques images d’une tempête en Italie. Images impressionnantes du vent qui souffle tout sur son passage puis évocation d’un incendie sans gravité aux États-Unis. Bilan des courses, 45 secondes utilisées pour parler d’un incident climatique et de quelques bonbonnes de gaz en feu, soit autant que pour évoquer la situation en Égypte et le sort de Bradley Manning.

Nous avons ensuite le droit à pas moins de quatre sujets consécutifs (l’un étant cependant proposé avant « l’actualité internationale ») dont aucun ne devrait avoir leur place dans un journal :

– Une étude sur la manière dont les vacanciers blessés peuvent rentrer chez eux grâce à leur assurance ;

– un reportage sur l’utilisation des abeilles en médecine ;

– un reportage sur un festival de chevalerie aux États-Unis ;

– une visite d’une mine au centre de la France.

Au premier abord, on peut se demander quel rapport ont ces sujets avec l’actualité, la réponse est simple, il n’y en a aucun. On passera volontiers sur le manque total d’analyse critique de ces sujets, on ignore par exemple quelles conséquences peut avoir l’utilisation d’abeilles sur le corps humain, rien n’est dit d’un point de vue scientifique ou médical, les journalistes préférant encore une fois faire fonctionner la recette du sacro-saint démocratique micro trottoir.

  • Bien que dans l’ensemble, les sujets soient traités de manières superficielles, dans l’absolu ils n’en sont pas pour autant totalement intéressants. Pourtant, arrêtons de confondre journal télévisé et magazine d’information ! L’un traite de l’actualité, de ce qu’il se passe dans le monde au quotidien, l’autre a une forme plus libre et peut se permettre d’aborder des sujets intemporels. C’est précisément cette différence qui rend caduque l’appellation de journal télévisé pour ce que propose Jean-Pierre Pernaut à 13h sur TF1.

Mais lorsque l’on commence à confondre ces deux formats, qui est encore là pour réellement faire de l’actualité ? Qui est là pour avoir le rôle de contre-pouvoir nécessaire au bon fonctionnement d’une démocratie ? Le journal télévisé n’est pas quelque chose d’anodin avec lequel on peut se permettre de faire n’importe quoi. N’oublions pas que le président de la République Française concentre à lui seul les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires et qu’il est, en outre, le chef des armées. Le media (le quatrième pouvoir) se doit donc de s’ériger en contre pouvoir et le J.T. en est un garde-fou, normalement même, le premier des lanceurs d’alerte.

Doit-on vraiment prendre la peine d’évoquer « l’interview » de Yannick Agnel où seules des banalités seront dites ?

Inutile donc de s’attarder plus longtemps sur cette édition bien médiocre du journal de France 2

 

Conclusion…

  • Lorsque l’on regarde un tel journal, deux hypothèses peuvent être avancées. Soit l’état du monde est si satisfaisant que rien de grave ne mérite d’être abordé ; soit… Ce journal n’est qu’un ramassis d’incompétence doublé d’un foutage de gueule permanent.

Et pourtant, ce ne sont pas les sujets importants qui manquent. Rien que pour cette édition et en n’ayant cherché que quelques minutes, nous aurions pu avoir un sujet sur le ministre de l’économie israélien qui annonce qu’avoir tué des arabes de ses propres mains, ce n’est pas grave du tout. Un ministre qui annonce être un criminel, ça n’est apparemment pas assez intéressant pour France 2.

Un autre sujet concernant le séjour de Jean-Marc Ayrault en Malaisie, annonçant fièrement que « la France n’est pas hostile à l’huile de palme » doublé de l’invitation d’un spécialiste sur le plateau rappelant les méfaits environnementaux et sanitaires de celle huile, ça n’aurait sans doute pas été du luxe.

Si vraiment les journalistes de France 2 sont à court de sujets, Fukushima fait de nouveau parler de sa centrale avec de jolies fuites radioactives.

En dernier recours sinon, ils pourraient faire bouger un envoyé spécial en Bulgarie pour parler des manifestations qui ont lieu depuis bientôt 50 jours. Ça nous changerait des rails de chemin de fer Suisses. Mais force est de constater qu’un sursaut démocratique dans un pays à l’abandon n’est apparemment pas assez sensationnel pour une heure de grande écoute.

Finalement, que ce soit sur les sujets choisis ou la manière dont ils sont traités, France 2 a tout faux. Donnant la priorité à des sujets secondaires et évacuant en quelques secondes l’actualité importante, la rédaction du 20h réussi l’exploit de faire l’exact opposé de ce qu’ils devraient faire. Une fois ce journal visionné, le citoyen a-t-il vraiment les clés pour comprendre le monde dans lequel il évolue ? Peut-il avoir les éléments les plus importants pour saisir la manière dont se développe le monde ? Que ceux qui indiquent que « à la télé il reste des choses intéressantes » en matière d’information arrêtent d’être naïfs et jettent leur téléviseur. L’information ne se fait plus désormais que sur internet et nous ne devons plus rien attendre de la part de ce média resté bloqué au XXe siècle, sauf pour l’abrutissement des masses, bien sûr.

Frédéric Drago

(824)

Laid Seraghni

De formation universitaire en gestion financière de l’université de Constantine (Algérie), j’ai travaille comme cadre dans l’Administration. Actuellement, je suis consultant dans un cabinet d’affaires. Je suis intéressé par tout ce qui se rapporte à l’actualité nationale et internationale. Je tente de temps à autres un essai sur un sujet d’actualité. Je considère que la personnalité d’une personne peut être lue à travers ses écrits.

8 réflexions sur “Contre analyse d’un JT

  • Le journal télévisé est fait de façon très logique :
    décousue, l’information traitée n’est pas faite de manière adéquate pour la mémoire humaine qui retient mieux ce qui est structuré.
    de plus les sujets traités j’appelle ça des infos sans infos. Autant de sujets divers mais néanmoins sans importance permettent de donner une impression au cerveau que tous les sujets sont traités.

    Il suffit de faire un test. Donnez une carte du monde aux gens, vous verrez que la plupart sont incapables de dire où se trouve respectivement les pays du moyen orient. Pourtant ça fait depuis leur naissance qu’il en entende parler.
    C’est le système de l’info sans info 🙂

    Répondre
  • Lorsque mes amis allemands ou anglais viennent en France, ils sont toujours stupéfaits du niveau de débilité de nos informations télévisées du soir.

    la BBC ou les chaines publiques allemandes comme ARD ou ZDF font bien plus d’efforts (encore qu’en Allemagne ils aient une fâcheuse fascination pour les accidents automobiles souvent spectaculaires en raison de la vitesse). la vraie question est : le 20H est-il fait pour informer ?

    On pourrait se dire que oui, puisque les chaines “TOUT INFO” comme BFM ou ITELE ne font pas mieux, et en boucle.

    On pourrait se dire que non, puisqu’il y a des émissions de reportage qui creusent certains sujets… mais là encore, la lourdeur des moyens et le crible permanent des pouvoirs et réseaux rendent ces émissions elles aussi décousues, déconnectées de la réalité, et d’une superficialité crasse. Les français connaissent-ils la problématique Mannings ou Snowden ? J’en doute. Depuis “Une femme à abattre” sur C+ en 2006, aucune émission sur Sibel Edmonds.

    Il reste FR24, mais là encore sa tutelle du quai d’Orsay est tellement visible que cela en devient ridicule. Il reste Russia Today, et PressTV… pour anglophones (oublions AlJazeera dont la descente aux enfers date des années 2005-2006. j’y ai assisté,incrédule et impuissant ( mais il fallait être bien naïf, pour imaginer qu’après avoir appâté le chaland, la manne gazière allait continuer de couler à flot sans contrepartie. On a vite compris. Les qataris sont prêts à tout pour encore plus de gaz. Tuer du libyen, tuer du syrien… et aligner Al Jazeera sur ces tueries ).

    Répondre
  • Super Article!
    C’était pas mal non plus auj itélé: on nous a parlé de la côte de popularité de J.J Goldman avant la “menace” Al Quaida -_-

    Répondre
  • Une analyse crédible doit être faite SANS FAUTES D’ORTHOGRAPHE !

    Donc je zappe au bout de quelques lignes ….

    Répondre
    • Winston Smith

      Bonjour Drieu,
      à vous lire, le texte serait parsemé de fautes et autres erreurs et, déjà au bout de quelques lignes à peine…
      Sauriez vous m’indiquer où vous trouvez ces fautes dans ces premières lignes, nous pourrions ainsi corriger ces erreurs, vous rendant le texte lisible…

      Répondre
  • Unjeune

    Génial cet article ! Possible de prendre David Pujadas en otage et lui demander des explications?

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Why ask?