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Un nourrisson de trois mois arraché du sein de sa mère au réveil (1/3)

je-veux-de-sein-de-ma-maman-600Par Agathe Bay, Twitter, Ayagate.fr

Mardi 3 février, comme chaque jour au lever, je fais un tour sur le site du Cercle des Volontaires pour y découvrir un article posté à 8 h 12. Raphaël Berland, journaliste et cofondateur du Cercle relaye un communiqué de presse émanant de la coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI) titré : « Quand l’islamophobie d’État organise des enlèvements d’enfants ».

Paragraphe choisi : « Alors que leur père se trouvait en Tunisie pour préparer leur déménagement dans son pays d’origine afin de fuir le climat islamophobe étouffant de ces derniers temps, la mère a reçu la visite de la police et des services sociaux (cinq policiers et quatre fonctionnaires) qui ont décidé, sur ordre des autorités judiciaires, d’enlever les enfants à leur mère paniquée et en pleurs, les suppliant de lui laisser le dernier, âgé de trois mois et allaité. Avec une cruauté et une violence inimaginables, les trois enfants (âgés de trois mois, un an et demi et quatre ans) ont été emmenés vers une destination inconnue. Les deux autres, âgés de cinq et six ans, ont été pris à l’école avec les conséquences désastreuses sur leur état psychoaffectif, sans qu’ils puissent voir leur mère. »

L’article lu, je me rends sur le site du CRI, compose un numéro en 06, et me trouve en communication directe avec monsieur Abdelaziz Chaambi, président fondateur du CRI. L’homme m’aiguille sur les membres actifs de la coordination.

Mercredi 4 février, rendez-vous à 10 h dans l’enceinte de l’Apple Store Part-Dieu à Lyon (ville où se trouve le siège du CRI), avec Hasnae, référente du pôle juridique du CRI, et Safia, secrétaire du CRI, psychologue de formation. Nous nous rendons dans un café, sortons nos MacBook respectifs, échangeons sur l’essentiel puis visionnons une vidéo réalisée par le CRI.

Trois minutes de vérité

L’histoire relatée par les deux parents (sur la vidéo) me porte à croire que la famille incriminée se trouve être victime du plan gouverne-mental visant à faire passer les musulmans pour les pires des créatures, ce plan s’étant accéléré depuis le 7 janvier 2015 (amalgame volontaire entre fous alliés terroristes formés et armés par je ne sais qui, et gens qui pratiquent la religion du prophète Mahomet.) Comme je souhaite avoir le cœur net sur mon intuition première, je réponds à l’invitation du CRI à aller soutenir la famille en question. Nous faisons du covoiturage, monsieur Chaambi est au volant. Direction Bourgoin-Jallieu. Rassemblement devant l’Hôtel de ville à 15 heures. Environ cent cinquante personnes sont réunies. Les blancos de mon espèce ne dépassent pas les 2 %. Pourtant il s’agit bien de venir défendre une mère dont on a enlevé les enfants, le plus jeune étant encore allaité.

Cruauté qui nous concerne tous

Personne ne sait où se trouvent les enfants. L’innocente mère est en pleurs. Le père est en prison. On ne sait pas pourquoi. Il est dit que les enfants avaient été déscolarisés ; or les aînés ont été « kidnappés de l’école » sans pouvoir embrasser leur maman, avant d’être emmenés on ne sait où. Le petit de trois mois, lui, a été arraché du sein alors qu’il venait juste de se réveiller. Et cetera.

Je me délecte du discours du président du CRI : « Peu importe ce qu’il advient du père, il est adulte, qu’il se débrouille avec la police. Nous, ce que nous voulons, c’est que la maman retrouve ses enfants et tout spécialement son nourrisson de trois mois afin qu’elle puisse continuer à l’allaiter ».

Abdelaziz Chaambi, homme engagé comme je n’en avais jamais rencontré dans le domaine, précise que la maman a, à maintes reprises, demandé aux institutions de pouvoir donner son propre lait (transvasé dans des bouteilles), mais que la Police lui a répondu que « non, on lui donnerait du lait en poudre à ce bébé ».

Dans les communiqués du CRI, il est dit que la maman a même proposé d’être envoyée en prison avec son nourrisson pour pouvoir continuer à l’allaiter, ce petit dernier. Cette demande lui a aussi été refusée.

Cruauté à l’état pur, inconscience poussée à son paroxysme

Jeudi 5 février. Nouveau rassemblement devant l’Hôtel de ville de Bourgoin-Jallieu. Voyant que rien ne bouge, la coordination qui a réussi à mobiliser environ deux cents personnes décide de se rendre au conseil général de l’Isère. Il se trouve à deux pas. Tout est allumé à l’intérieur, une affiche annonce pourtant que le conseil est exceptionnellement fermé cet après-midi… La providence divine veut qu’une blanca (comme moi) ait un rendez-vous dans les mêmes locaux. Les portes lui sont ouvertes. La coordination en profite pour rentrer, tranquillement. Monsieur Abdelaziz Chaambi, doté de son micro haut-parleur, insiste une nouvelle fois sur le fait que la priorité du jour, c’est que le nourrisson arraché du sein de sa mère lui soit rendu. Nous apprenons que le mari, le père des enfants, qui vient de subir diffamations sur diffamations, vient d’être libéré après ses quarante-huit heures de garde à vue. Il arrive au conseil général. Un accueil empreint de dignité lui est réservé. Cet homme n’a rien d’un terroriste. Simplement, il a une barbe et il semblerait qu’il fasse la prière cinq fois par jour. Personne ne sait où sont les enfants.

Après moult tergiversations, il est annoncé à la maman qu’elle pourra voir son nourrisson « demain matin ». Le CRI est satisfait. Son président invite toute la coordination à quitter le conseil général.

Satisfaite, moi ? Non. À peine sortie du conseil général, j’entre à nouveau dans les locaux en signalant aux policiers en faction que je ne suis pas du tout satisfaite de cette décision. Je demande que le nourrisson soit rendu dès aujourd’hui à sa maman. Pour en avoir fait l’expérience, je sais combien la machine infernale est difficile à stopper, et je sais aussi qu’il faut tout entreprendre sans se laisser happer par la peur, et ce, dès qu’elle vient de se mettre en route, cette machine infernale savamment huilée par les imposteurs. Sinon, après, c’est l’inertie : les psychologues des services sociaux font des rapports disant que les enfants ont des problèmes psychologiques. Évidemment, ils viennent d’être traumatisés par le système, les enfants en question ! Mais le système se sert de ces rapports, vérités de papier en l’occurrence, pour justifier le placement à long terme, et coller sur la maman la responsabilité des troubles dont souffrent les enfants.

Mais pourquoi continuer à donner du pouvoir aux gens de pouvoir ? C’est ce que n’avait de cesse de se demander ma conscience au moment où les justiciers de l’infamille m’avaient plongée, moi aussi, dans l’injustice. C’était à Lyon il n’y a pas si longtemps.

Revenons à Bourgoin-Jallieu

Nous nous retrouvons à l’extérieur du conseil général à nouveau. J’invite les bonnes âmes présentes à me « suivre » dans cette démarche qui veut que tout soit possible puisque rien n’est impossible, mais je sens bien combien les gens venus soutenir la famille Msakni ont peur des représailles. Ils sont pourtant bien français, eux aussi, et n’ont rien fait de mal, eux non plus.

Le problème c’est qu’ils ne sont pas Charlie, tous ces gens venus défendre la cause d’un nourrisson né de parents musulmans. Tous savent que cela pourrait les mener en prison d’insister lourdement au nom de la justice. Moi ? Je ne risque rien. Pour la simple raison que mon grand-père n’était pas maghrébin, ni musulman.

Voilà huit jours qu’il a été enlevé ce nourrisson, garçon de trois mois prénommé Moussa. Il doit être rendu à sa maman. L’allaitement maternel est un droit universel, je ne laisserai pas l’injustice bafouer ce droit alimentaire au pays des droits de l’Homme et de la gastronomie. Jamais.

Nous sommes le 5 février, n’est-ce pas ? En ce jour, les chrétiens ne fêtent-ils pas sainte Agathe, sainte patronne de l’allaitement maternel ? Si. J’aime les petits clins dieu et je persévère dans ma logique comme dans mes questions qui n’ont pas peur des représailles.

Un chef habillé en civil, les mains dans les poches, se met en avant, et m’explique qu’une décision de justice, c’est une décision de justice (l’horrifiante décision d’arracher les cinq enfants du foyer familial vient du procureur de la République, sans que celui-ci ait consulté les services sociaux ni précipité une enquête sociale au préalable). Je rétorque à mon interlocuteur que la justice du gouverne-mental n’est pas la justice et que je souhaite que l’on m’explique pourquoi le nourrisson de trois mois n’est pas rendu à sa maman. Je signale que je n’appartiens à aucune religion sinon celle du Aimons-nous les uns les autres, et que je n’ai pas l’intention d’aller faire le djihad en Syrie, mais que je suis simplement venue soutenir le CRI, coordination contre le racisme et l’islamophobie qui, elle, soutient une maman, cinq enfants et un père, victimes de la cruauté institutionnelle.

Un flop. L’enfant ne sera pas rendu à sa maman. Le petit chef de l’inconscience collective (policier en civil affilié au conseil général) m’assure qu’il fera un rapport…

Nous tous qui soutenons la maman et l’enfant, ce n’est pas d’un rapport dont nous avons besoin. Ce dont nous avons besoin, c’est que le rapport mère/enfant soit rétabli.

Vendredi 6 février. Il avait été promis à Aïcha, la maman, qu’elle verrait son nourrisson ce matin. Nous apprenons qu’elle ne le verra qu’à 13 heures. Cela ne m’étonne pas. Je sais comment fonctionnent les institutions, gagnant du temps pour en faire perdre à ceux qui trinquent. Qui paye l’addition ?

En début d’après-midi, comme tous ceux qui soutiennent la famille Msakni, victime comme tant d’autres de la vague d’islamophobie bouleversant des centaines d’innocents depuis le 7 janvier, je reçois un SMS écrit par Aïcha, annonçant qu’elle va bientôt avoir le droit de voir son nourrisson. Il semble être à Grenoble, mais dans quel monde ?

Et ensuite ?

Je décide d’appeler le ministère de l’Écologie et je demande à parler à madame Ségolène Royal. Pourquoi ? Parce que Madame se targua souvent d’avoir allaité ses enfants dont un, si je me souviens bien, très intolérant au lait de vache. On me promène de standards en palabres. Ma dernière interlocutrice raccroche précipitamment. Pourtant, dans une société où règne le bon sens, l’écologie humaine ne commence-t-elle pas par l’allaitement ?

Passons à un autre sujet.

Dans la campagne diffamatoire opérée contre le père des enfants par le système perverti (dont le Dauphiné Libéré), il a été dit que ce dernier serait polygame.

Un, je ne vois pas pourquoi, même si cette polygamie était avérée, un nourrisson de trois mois devrait payer pour la sexualité de son père.

Deux, je ne comprends pas pourquoi le dernier nourrisson de madame Royal ne lui a pas été arraché du sein à trois mois, quand elle l’allaitait. Le père de ses enfants n’est-il pas adultère, lui ? Pourquoi serait-il moins punissable ?

La réponse à ces questions triviales importe peu. Ce qui importe c’est que l’enfant, s’il n’est pas restitué à sa maman ce soir, reste en danger sur tous les plans, physiologique et psychologique. Et pourtant, tout a été entrepris pour que l’enfant ne soit pas restitué ce soir.

Mon intuition concernant le fonctionnement des institutions se vérifie souvent. Le fonctionnement des institutions ? Un vrai business franc-macabre que je dénonce depuis douze ans maintenant.

Le procureur, interviewé par France 3 dit avoir agi en urgence pour protéger les enfants.

Le discours de ce monsieur ne tient pas debout dans la mesure où le père des enfants (qui après avoir été accusé de djihadiste, fut ensuite accusé d’être violent à l’égard des enfants) était en Tunisie depuis quinze jours au moment où la police est venue chercher le nourrisson et deux de ses aînés au domicile familial. D’après mes dernières recherches, il apparaîtrait même que le nourrisson qui s’était réveillé en fin de matinée a été embarqué par la police et les services sociaux sans que sa maman ait eu le temps de lui donner la première tétée du matin !

Qui peut justifier un acte aussi barbare ?

Je terminerai ce premier article concernant « l’affaire » que je considère comme cruciale, en ajoutant que l’enfant n’est pas fait pour ingurgiter du lait de substitution, sauf s’il n’y a aucune autre solution. C’est ce que j’écris dans Mère Cure Ouvre Âge, livre qui vient de recevoir le grand prix des écrivains de Lyon et la région Rhône-Alpes (Prix de la Sélyre décerné le 4 décembre 2014 à Lyon).

L’enfant n’est pas fait non plus pour être séparé de sa maman quand sa maman est une maman aimante. La maman que j’ai vue est aimante. Je le sais. Je l’ai vue de mes yeux.

Finalement, Aïcha n’aura apparemment vu son nourrisson qu’une seule heure le vendredi 6 février après une heure de voyage pour aller à Grenoble puis une heure pour revenir à Bourgoin-Jallieu, parfaitement bredouille.

C’est ignoble, non ?

En ce vendredi 13 février, deux longues semaines après l’enlèvement, je reste horrifiée de constater combien de nombreux Français de souche comme moi se moquent de cette histoire qui rentrera dans l’Histoire.

Heureusement, le CRI continue de pousser son cri d’alarme.

Non à l’infamille, oui à la Vie, vive le CRI !

Agathe Bay… de Twitter
Auteure de son État
(ayagate.fr)

Nota bene 1 : une vidéo très explicite de trois minutes se trouve sur le site du CRI, site administré par des gens de cœur, crifrance.com. Si vous aussi vous avez un cœur, prenez la peine de vous faire une idée par vous-même, les médias officiels ne sont que des crapauds menteurs financés par des imposteurs.

(360)

13 réflexions sur “Un nourrisson de trois mois arraché du sein de sa mère au réveil (1/3)

  • Sylvie Haie

    Toutes les mères devraient manifester en France ! Je suis horrifiée en tant que mère. On n’enlève pas un bébé à sa maman qui l’allaite, elle n’a commis aucun crime, son bébé et les quatre autres petits non plus, on n’enlève pas des enfants à leurs parents alors qu’ils ne sont pas en danger. C’est quoi ces conneries ? Que devient la France, le soi-disant pays des droits de l’homme ?
    Cette famille souhaite, apparemment, retourner dans son pays d’origine. Où est le délit ? On soupçonne le papa d’être un “islamiste radical”, expression qui par ailleurs ne veut rien dire sauf qu’elle est dans l’air du temps. Des soupçons ne sont pas des preuves. Qu’on interroge le papa, mais qu’on ne prenne pas les enfants en otage ! C’est tout simplement monstrueux ! La police et les assistantes sociales feraient mieux de s’inquiéter du nombre croissant de disparitions d’enfants et de l’augmentation de la pédocriminalité au lieu de priver un bébé du sein de sa maman.

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    • ZELIG

      Non non non !
      Il n’y a pas de position du genre : On n’enlève pas un nourrisson a une mère qui l’allaite … Il y a juste a avoir une INTOLÉRANCE TOTALE ET INADMISSIBLE qu’un tel comportement d’état de force et de dictature soit appliqué ! C’est un acte de barbarie qui est commis là ! Il n’y a aucune explication à fournir, la justice, la police, l’état commet des actes non justifiés a dénoncer sans prendre de gants ! Tout le monde, tout le peuple, toute religion, toute ethnie confondue doit se lever contre ça ! Ceci est un ENLÈVEMENT D’ENFANTS. Il n’y a pas d’autre terme !
      TOLERANCE ZERO … Tout le monde est clair ?

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  • oum anas

    bonsoir,
    c est scandaleux
    nous musulmans nous payons le prix de la betise fanatique.
    (je m excuse de l orthographe, j ai un probleme de clavier)

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  • omayo

    Bonjour, entièrement d’accord avec toi Sylvie, mais la justice est aux ordres,comme nous le savons!Je comprends que les musulmans aient envie de quitter cette France qui sombre dans une nauséabonde folie collective initiée par ses dirigeants- marionnettes, et ils ont bien raison…encore faut-il qu’on les laisse repartir….

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  • cyril

    je me demande ce que cherche la france dans cette histoire. voila un pays détesté par les 3/4 de l’humanité qui persiste et signe dans sa connerie. quant je voyage et que je dis que je suis de nationalité française,beaucoup de regards deviennent hostiles,heureusement j’ai un joker,ma mère était kabyle. ce genre de comportement,des gamins kidnappés et pris en otage par la démence d’un système qui n’a rien a envier a certaines dictatures féroces,peut être vu et su par toute la planète. la france est devenue un pays sordide,d’une arrogance qui n’a d’égal que son ignorance,ne respectant absolument plus rien. elle le paiera d’une manière ou d’une autre. comment un pays peut il imaginer traiter les autres comme de la merde et s’attendre a des retomber positives? je souhaite a cette mère de famille de récupérer au plus vite ses gamins et qu’ils puissent s’en aller d’ici le plus vite possible.

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  • ISLAMOPHOBIE D’ETAT : MEDIAS COMPLICES ?

    Communiqué de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie ( C.R.I. )

    Le 29 Janvier 2015, le procureur de la République de Bourgoin Jailleu (38) avait décidé d’arracher les cinq enfants Msakni dont un nourrisson de trois mois à leurs parents sous prétexte de départ au Djihad en Syrie, ce qui s’avèrera totalement faux, et puis il nous annoncera qu’il a retiré ces enfants qui seraient dans un « milieu culturel radical ».

    La famille n’avait pour projet que de s’installer en Tunisie, leur pays d’origine.

    CRI ayant décidé de soutenir la maman afin qu’elle puisse être avec ses enfants, mais la police, la justice et le Conseil Général ont refusé jusqu’à donner le lait maternel à ce nourrisson de trois mois sevré cruellement par ces décisions inhumaines.

    La psychose d’après Charlie et l’islamophobie systémique autorisent aujourd’hui des fonctionnaires zélés à prendre des décisions scandaleuses qui bafouent les libertés fondamentales et les droits de l’enfant.

    Cette affaire dont la vidéo a été vue plus de 500 000 fois et ému des gens de toutes les confessions et origines (Angleterre, Allemagne, Suisse, Belgique, Maghreb…) et a été relayée par plusieurs chaînes de radio et télévision algérienne, tunisienne, saoudienne, belge et anglaise, n’a pas été relayée par les médias français ou très très peu , mais pour incriminer le père et jeter la suspicion pour mieux camoufler ou excuser cette bavure judiciaire et administrative dont les conséquences humaines et psycho-affectives sont catastrophiques.

    Nous sommes scandalisés par le chantage fait par le magistrat concerné qui a (aux dires des parents et d’un avocat) menacé de reporter la date d’audience qui aura lieu demain si jamais il y avait une manifestation devant ou aux environs du tribunal. Nous étudions la possibilité de le poursuivre pour cette atteinte évidente à la liberté constitutionnelle de manifester.

    Nous sommes également choqués par le mutisme des « responsables» musulmans qui ont été alertés sur cette affaire et n’ont pas interpellé les autorités sur le caractère islamophobe et inhumain de ces décisions, et n’ont même pas pris la peine de soutenir cette maman et ses enfants qui subissent ce drame depuis le 29 janvier.

    Enfin nous dénonçons les organisations sensées lutter contre les discriminations , le racisme et pour la défense des droits de l’homme ainsi que leurs succursales associatives ou médiatiques qui se bouchent les oreilles face à ce drame , mais qui se permettent d’organiser des colloques , des conférences et autres manifestations à grand bruit et publicité pour nous faire croire qu’elles luttent contre l’islamophobie .

    CRI continuera à accompagner et aider cette famille afin que la maman irréprochable puisse retrouver ses enfants au plus tôt et afin que justice lui soit rendue.

    Fait à Lyon le 16 Février 2015
    http://www.crifrance.com

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  • je ne sais pas comment les parents arrivent a garder leurs calme c’est la chose la plus sacrée la oui je suis prête a tuer pour mes enfants. Je suis scandaliser je trouve plus mes mots.
    Comment cela ce fait-il que aucun media parle de ce drame bordel en France en plus c’est incroyable! HONTE A TOUS CES GENS QUI ONT PARCIPER A SE RAPTE D’ENFANTS HOONT A VOUS!!!

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  • Juan

    Sil a maire semble “aimante”, le père est mis en examen pour “violences aggravées” sur les deux enfants d’une autre compagne…

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  • Juan

    pardon, il fallait lire “si la mère”…

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  • Agathe Bay

    Réponse au post de Nathalie datant du lundi 23 février 2015 à 11 h 31

    Bonjour Nathalie,

    C’est rassurant de vous lire quand tant d’individus se moquent de cette affaire (affaire Msakni) pour la simple raison que les enfants en question ont eu la drôle d’idée de choisir comme père et mère deux Êtres dont les “habitudes culturelles” ne conviennent pas à tous et encore moins au Procureur (véreux ?) de Bourgoin-Jallieu.

    Les parents, malgré la situation cruelle dans laquelle ils ont été plongés sans préavis, sont restés très dignes du début à la fin, je peux en témoigner.

    Même si je ne cautionne pas, mais alors pas du tout leurs accoutrements vestimentaires respectifs (faute tactique et faute de goût énorme à mon goût, compte tenu du contexte), je défendrai la cause de ces parents innocents jusqu’à ce que réparation soit faite à leur égard comme à l’égard de leurs enfants.

    Il est bon de savoir que les cinq enfants leur ont été rendus ce lundi en fin d’après-midi justement, jour de votre post et jour de la Saint Lazare.

    À l’occasion, sur Twitter, j’avais lancé cette petite phrase que d’autres ont déjà exprimé à leur manière :

    “Ce n’est pas à cause d’Adolph Hitler que tant de gens ont souffert, c’est grâce à tous ceux qui ont laissé faire, sans rien faire.”

    Nathalie, vous écrivez, je vous cite “qu’aucun media ne parle de ce drame bordel…”.

    Le Cercle des volontaires en parle bien, n’est-ce pas ? Ce n’est donc pas “aucun”, et c’est beaucoup mieux que rien !

    Dès lors ?

    Il suffit simplement que des petites graines soient plantées par vous, par moi, par d’autres volontaires si présents sur ce site, tous voués à la cause du bon sens, loin de toute dualité…

    Et la récolte viendra, en tant voulue et en temps voulu.

    Bien à vous.

    Chaleureusement.

    Agathe

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  • Andrew Brisson

    Bonjour à tous ,

    Je veux seulement dire que ce n’est pas avec une vidéo de 3 minutes qu’on connait le fond d’une histoire.

    La mère est la grande victime dans cette histoire mais le père à été mis en examen deux fois pas une mais deux fois pour (( VIOLENCE AGRAVÉ )) sur les enfants qu’il a eu avec une autre compagne … je m’excuse mais cette homme est et restera une FANATATIQUE …

    c’est pour les enfants et la maman que j’ai un pincement au coeur … pour ce qui est du père et bien sans commentaire

    Répondre
    • @ Andrew Brisson,

      Vous, vous avez visionné une vidéo de trois minutes. Moi, je suis restée 17 jours sur place. Pour n’y rencontrer aucun fanatique. Quant à la mère et les enfants, s’ils sont victimes, ils sont victimes des gens comme vous qui gobent tout ce que racontent le Dauphiné Libéré, la télé et la franc-maconnerie organisée dans “l’infamille”.

      Agathe Bay

      Répondre

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