« Gauchos, je vous aime moi non plus » (Journal d’une Femme-Tambour)
Lorsqu’on commence à s’investir dans les mouvements citoyens, on découvre assez rapidement que l’une des plaies qui empêche plus d’unité, c’est tout simplement l’idéologie, et notamment l’idéologie politique.
Cette vidéo, la onzième du « Journal d’une Femme-Tambour », met l’accent de manière intelligente, drôle (et un peu déjantée) sur l’idéologie « gauchiste », que l’on rencontre souvent dans les milieux alternatifs.
Personnellement, c’est au sein du mouvement des indignés que j’ai pu observer ces comportements et réactions négatives et contreproductives, à base de simplifications, de manichéisme et de manque d’humilité… qui se traduisent finalement par le rejet de l’autre, qui ne pense pas comme soi.
Comme Estelle Brattesani dans la vidéo, moi aussi je suis « istophobe » !
Raphaël Berland
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Les comportements stigmatisés (autisme, prétention, manque d’écoute, ..) ici je les ai observés bien plus fréquemment chez le cadres sup ou pas d’ailleurs.
Je trouve étrange que vous diffusiez ceci au moment où l’union de tous les contestataires sera nécessaire pour s’opposer aux lois des marchés.
Le juge de paix concernant les indignés qui peuvent être géniaux aussi : Mikael Graeber “bureaucratie”.
Il ne s’agit pas de stigmatiser tel ou tel milieu contestataire (mon article n’était peut-être pas assez clair là-dessus). Mais bien de désapprouver des comportements induits par des idéologies, quelles qu’elles soient, qui empêchent justement la convergence des luttes.
Bien à vous,
Merci pour ce partage !! 🙂 Oui, l’idéologie politique sans écoute des autres et sans partage des opinions peut freiner, voire empêcher les élans collectifs destinés à améliorer le bien-être commun et le mieux-vivre ensemble. Et si j’ai témoigné de mon expérience dans les milieux de gauche, je précise bien à la fin de la chronique que les travers qu’on y trouve peuvent se trouver dans tous les milieux, au-delà de toute étiquette politique et chez beaucoup d’êtres humains, moi y-compris : incohérences, certitude d’avoir raison, rejet de celui qui ne pense pas comme vous, surmenage et dispersion qui empêchent l’analyse d’une situation sous tous ses angles et j’en passe ! 🙂 On retrouve ça aussi dans les sphères intimes (couple, famille, amis), professionnelles, associatives etc. Après, peut-être que même si on communiquait plus, avec davantage de respect et en prenant le temps d’essayer de se comprendre, et même si une véritable démocratie se mettait en place, il serait toujours difficile de prendre des décisions communes et d’éviter le conflit et les rapports de force, mais j’attends de voir pour ne plus y croire !
Estelle ou Léna, dans Journal d’une Femme-Tambour